jpf_anctogo


© togoactualite – Le Collectif SAUVONS LE TOGO et la COALITION ARC EN CIEL réclament la recomposition consensuelle de la CENI chargée d’organiser les élections. Ils ont martelé cette position au cours d’une conférence de presse organise conjointement ce 27 août 2014 0 Lomé. Pour le chef de file de l’opposition laisser la CENI actuelle organiser cette élection présidentielle ce sera une catastrophe. Ecoutez le dans cette interview…
 
Quel est le message que vous voulez faire passer à travers cette sortie ?
 
Cette CENI qui reste après la dernière élection avec comme membres des gens qui ne sont plus qualifiés à y être alors nous voulons éviter que cette CENI là ne pose des actes irréversibles. Parce que vous savez si cette CENI là organise les élections avec tout le mal que nous pensons d’elle dans sa composition actuelle le recensement actuel ça va être une catastrophe. Donc nous disons que la CENI cesse de fonctionner pour qu’on puisse voir clair. La deuxième chose c’est qu’on aille à une composition consensuelle et équilibrée de la CENI. Voila les deux choses importantes pour nous.
 
Pendant ce temps vos amis de la Coalition Arc-en-ciel n’ont pas encore envoyé les noms pour la composition de la CENI, vous croyez qu’on doit vous attendre ?
 
On doit attendre qui ? Nous nous avons envoyé les noms.
 
Oui mais les autres, ils n’ont pas envoyé ?
 
Ce sont des questions que nous discutons entre nous. Vous savez les communistes disent l’union est un combat. Quand vous travaillez ensemble c’est toujours assez compliqué, ça veut dire que vous devez être vigilant chacun pour réussir l’objectif que vous poursuivez. Et donc nous évitons d’utiliser, d’exploiter les occasions pour empêcher d’atteindre l’objectif que nous poursuivons. Il se peut que dans ce que nous faisons, chemin faisant, il y a quelques difficultés, mais on va les aplanir.
 
Quels sont à votre avis les préalables nécessaires pour une CENI telle que vous le souhaitez ?
 
D’abord, il faut qu’on s’assied pour discuter et que la bonne foi prévale. Il faut que le pouvoir en place évite de penser que puisque j’ai gagné parce qu’il n’a jamais gagné des élections, je suis en situation d’imposer mon point de vue dans la composition de la CENI qui va organiser la prochaine élection. Et donc, si c’est comme ça, ça ne peut jamais marcher, il n’y aura jamais d’alternance comme ça parce que le pouvoir en place est obsédé par la fraude et met en place une CENI qui fraude régulièrement. Alors si cela doit se poursuivre on n’arrivera jamais à l’alternance au Togo.
 
S’asseoir pour discuter avez-vous dit tout à l’heure, quelle forme va prendre ces discussions quand on sait que le dernier dialogue a échoué ?
 
Vous savez quand on va à des dialogues en voulant les faire échouer on réussi toujours, c’est ce que le pouvoir en place fait. L’illustration c’est le dernier dialogue, le pouvoir est allé pour faire échouer le dialogue, pour se retrouver à l’Assemblée nationale comme le chef de l’Etat l’avait dit c’est-à-dire le dialogue doit se dérouler à l’Assemblée nationale. Sous la pression il a été amené à faire organiser un dialogue, il l’a fait échouer ce dialogue pour se retrouver l’Assemblée nationale et pour rejeter un accord issu d’un dialogue présidé par le président Compaoré.
 
Dans ces conditions vous parlez encore de dialogue. Vous y croyez encore ?
 
Je crois qu’on a parlé un peu dans la salle de la manière dont les journalistes doivent encourager la classe politique à travailler alors, de deux choses l’une. Nous nous sommes parti politique, et moi en tant que parti politique, je dis poursuivre le dialogue. Maintenant si quelqu’un a les moyens de faire autrement, notamment d’aller chercher des armes, moi en tant que parti politique je ne peux pas le faire et je tiens à mon parti politique. Je tiens à travailler au sein d’un parti politique et donc chacun son travail.
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here