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L’enquête sur les incendies des marchés de Kara et de Lomé se poursuit, marquée par des arrestations de personnalités politiques. Le 26 janvier, le siège de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), le parti d’opposition de Jean-Pierre Fabre, a été perquisitionné à Lomé. Une « machination », selon l’opposition.
 
Dès le lendemain de l’incendie du marché de Lomé, plusieurs personnes, dont l’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo, sont interpelées et mises en garde à vue. Le 23 janvier, Jean Eklou, président de la jeunesse de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), le parti de Jean-Pierre Fabre, a été à son tour arrêté.
 
Le 26 janvier arpès-midi, les enquêteurs l’ont amené au siège du parti pour une perquisition. Selon le procureur de la République, Essossimna Poyodi, cette perquisition a permis de retrouver sur place 12 cocktails Molotov cassés et enterrés à l’intérieur de la clôture, mais disposant toujours de leur dispositif de mise à feu.
 
De son côté, le président de l’ANC, Jean-Pierre Fabre, est formel. C’est en vain qu’on rechercherait un lien entre les objets retrouvés à son siège et les incendies du marché. Pour Jean-Pierre Fabre, de nombreuses questions restent à élucider :
 
« Comment l’incendie du marché de Lomé a-t-il pu être allumé malgré la présence de vigiles à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment, et que sont devenus ces vigiles ? Deuxième question : à supposer que des incendiaires aient voulu utiliser des bouteilles de cocktail Molotov, comment ces bouteilles ont-elles pu venir à bout des grilles et des vitres que les pompiers ont dû défoncer à coups de bélier avant d’intervenir ? »
 
L’ANC exige une enquête internationale indépendante pour déterminer les origines des incendies et identifier leurs auteurs. Le gouvernement n’a pas réagi. L’enquête se poursuit.


source : FRI
 

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