Le ministre des travaux publics Ninsao Gnofam et une vingtaine de professionnels dans le secteur du bâtiment et des services officiels étaient au grand marché de Lomé pour rechercher de futurs bâtiments pouvant abriter temporairement les commerçantes et commerçants dont les marchandises ont été brûlées dans l’incendie qui a ravagé le principal bâtiment du grand marché de Lomé, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Les dégâts causés par l’incendie sont énormes. Mais, pas de perte en vie humaines.
Deux bâtiments du grand marché ont été visités ce samedi par le ministre : le « WBC » et le « Khalif ». Les éléments des services officiels ont vérifié chaque détail de ces deux bâtiments susceptibles d’accueillir provisoirement ces commerçantes et commerçants sinistrés.
Parmi ces éléments des services officiels, on notait des représentants de Togo Télécom, de la direction de l’eau et assainissement, du service de l’aménagement du territoire, de la direction générale des travaux publics, de la direction générale des infrastructures, de la togolaise des eaux et des bureaux d’études.
Pour M. Yovo, le directeur des bâtiments, c’est « l’aspect sécuritaire qui nous préoccupe ». Selon certains spécialistes, le relogement doit se faire dans l’urgence, mais pas dans la précipitation, afin de prendre en compte, tous les aspects.
Les bâtiments du marché de Kara (environ 420 km au nord de Lomé) et du grand marché de Lomé ravagés la semaine dernière dans des incendies, « seront entièrement détruits et reconstruits », a promis le gouvernement.
Le gouvernement a qualifié « d’actes criminels », ces incendies et a mis en place une commission composée d’officiers de police et de gendarmerie, placée sous l’autorité du Procureur.
Deux experts français en police scientifique séjournent à Lomé où ils chercheront à « comprendre les causes » des incendies qui ont ravagé ces deux marchés. FIN
Johana Caruso (stagiaire)
savoirnews