Certains évènements de la vie nous poussent parfois à nous éloigner de l’esprit cartésien au point de se poser des questions qui caresse l’irrationnel. Parmi ces faits et évènements figurent en bonne place les incendies répétitifs de nos marchés.

En effet l’incendie du marché de Hanoukopé, est l’incendie de trop, les togolais à l’annonce de cet incendie étaient pour la plupart étonnés de ce nième incendie en terre togolaise. Après les incendies des marchés de Lomé et de Kara, et ceux encore du marché temporaire de Kara, de Kpalimé pour ne citer que ceux-là, celui de Hanoukopé en était de trop. Ceci a crée l’émoi au point où la raison a quitté certains qui ont pensé à la possibilité d’un acte humain ayant pour seule raison de nuire. Une thèse que notre rédaction s’est refusée de croire, pour le seul motif que nous ne pensons pas que la méchanceté humaine peut amener jusqu’à ce stade, nous croyons que non. Mais en nous refusant de croire à cette thèse, nous nous posons la question de savoir la construction, les installations et la maintenance de tous les compartiments de nos marchés suivent-elles les normes prescrites ? Dans notre recherche de solution, nous avons touché la problématique de l’assurance. Aujourd’hui plus que jamais, la question de l’assurance au niveau des marchés à titre collectif et celle à titre individuel pour les revendeuses et leurs marchandises se pose. Or, tout cela constitue des frais qui viendronts’ajouter aux charges des revendeuses et commerçantes et cela aura une incidence sur les prix des produits surtout de première nécessité qui en quelques mois ont déjà presque doublé, mais cette assurance n’est-elle pas importante malgré tout? La qualité dans nos constructions pose le problème de rigueur du contrôle des normes en matière de génie-civil et pour un marché en particulier. Le suivi et la maintenance nous amène au contrôle de nos prestataires, et au devoir des institutions publiques d’être rigoureuses et de cesser le bricolage car comme dirait l’autre, rienne vaut la vie, ensuite reconnaissons que rien n’est plus embêtant que le recommencement. Ces femmes pour la plupart, auront du mal malgré les diverses aides, à retrouver leurs vitesses de croisière dans leurs commerces. Le gouvernement leura rendu visite avec la promesse d’un soutien pour atténuer l’impact de l’incendie. Auparavant, les responsables de la mairie du Golfe 4 étaient sur les lieux et ont également promis des soutiens. Mais un soutien demeure un soutien, la problématique des incendies des marchés doit faire l’objet d’une réflexion plus élargie et profonde, par exemple quel est le dispositif pour éteindre un incendie dans chaque marché, comment l’utiliser et comment les marchés sont-ils gardés ?.

ECHOS DU PAYS N°434 DU 14 AVRIL 2022

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here