Plusieurs observateurs pensent que Helping Hands International (H2I) est une structure ou ONG à but commercial qui fait des bénéfices colossaux. Mais ses promoteurs dont M. Victor Payabam tentent vaille que vaille de prouver le contraire. Ils soutiennent bec et ongle que cette structure est une ONG à but humanitaire. Votre journal a voulu y voir clair.

L’ONG Helping Hands International est-elle une entreprise à but lucratif cachée sous la bannière d’une ONG ? Voilà la question qui fait actuellement l’objet de débat. Pour information, H2I, est une organisation non gouvernementale qui, selon les responsables a pour but d’aider les personnes grâce aux dons des membres. Se faisant, elle aide les membres eux-mêmes selon les tenants de la boîte. Elle est créée aux iles Philippines en 2009 et a son siège régional d’Afrique depuis 2013 au Nigéria et aussi un bureau national au Togo depuis juillet 2016. H2I a été enregistrée par le ministère de l’Administration territoriale en avril 2017. Pour les premiers responsables, cette ONG offrirait des services humanitaires à ses adhérents et des formations professionnelles gratuites, l’acquisition des biens et de propriétés ; des tablettes, ordinateurs portables. Mieux, cette fameuse ONG offre même des véhicules neufs et même des maisons aux adhérents…… Pour une modique somme de 25 000 francs d’adhésion, on peut devenir propriétaire d’une maison à Lomé. Et cette thèse, les promoteurs soutiennent que c’est possible ; même le très célèbre Redémarre au Togo et ICC service au Bénin n’étaient pas aussi généreux. Et pourtant M Payabam soutient que « l’ONG ne vit que des donations volontaires de ses membres qui sont aussi des acteurs qui expliquent et incitent et encouragent d’autres personnes à venir soutenir l’organisation » avant d’ajouter « Il est normal que ces personnes qui apportent ces informations puissent à leur tour être récompensées». La supercherie… Cette structure est donc légalement implantée au Togo mais là où le bât blesse en lieu où place de son cahier de charge, H2I serait une société écran qui exerce des activités commerciales en engrangeant des bénéfices. Pour s’en convaincre, il faut faire un calcul simple. Pour gagner la voiture d’une valeur de 15 millions de francs Cfa, il faut gravir les échelons au sein du H2I et avoir le titre de « Ministre ». Mais pour atteindre ce titre, l’adhérent doit faire entrer 8190 autres personnes. Ce qui fait mathématiquement 25000 fois 8190 adhérents ; cela permet à la fameuse ONG à but non lucratif d’engranger une somme faramineuse de deux cent quatre millions sept cent cinquante mille (204 750 000) francs cfa un véritable business qui se cache sous le manteau de l’humanitaire donc. Pour appâter ses adhérents, l’ONG leur fait une ristourne de quatre mille (4000) par personne que l’on a pu faire adhérer. D’ailleurs on comprend qu’il est très difficile voire impossible de convaincre plus de 8000 Togolais à adhérer à une telle structure et avoir le grade de ministre pour bénéficier de toutes ces largesses (voitures, maisons ou autres biens de luxe). D’ailleurs plusieurs capitulent avant d’atteindre un tel grade.

Interrogé sur cette condition quasiment impossible à réaliser, M. Victor Payabam a déclaré que « l’ONG ne force personne à continuer jusqu’au rang de ministre et que c’est un défi qu’un adhérents qui se sent capable relève » alors que la majorité des adhérent sont d’avis contraire. Un sulfureux dossier que Dounia le Monde continue de fouiner et invite les autorités du pays à y voir clair afin de réduire le nombre de victime surtout les Togolais qui croupissent sous le joug de coronavirus. Affaire à suivre dans nos prochaines éditions.

André Baba

Source : Dounia le monde

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