« Maudits soient ces militaires » ! C’est par ses cris de détresse et de colère que les populations d’Adakpamé ont manifesté leur rage ce jeudi après la mort d’un jeune homme de cette banlieue de Lomé à l’heure du couvre-feu.

Ces populations ont pris d’assaut les rues de d’Adakpamé avec le cercueil du jeune homme qu’ils conduisaient à sa dernière demeure.

D’après les premières informations l’homme aurait été tué alors qu’il était sorti à l’heure du couvre-feu pour se soulager dans les toilettes publiques.

Difficile à l’heure actuelle de dire ce qui s’est réellement passé. Mais les riverains sont persuadés que la victime aurait été tuée par les agents de la force anti-covid mis en place pour assurer le respect du couvre-feu. Agé d’une quarantaine d’année, le défunt laisse derrière lui une femme et une petite fille de 10 ans.

Les responsables de la  force anti-covid ne se sont pas encore prononcés officiellement sur ces accusations. Il convient de rappeler néanmoins que plusieurs cas de bavures ont été recensés depuis le début du couvre-feu. C’est la deuxième fois que ces bavures auraient conduit à la mort d’un citoyen.

Pour le premier cas, le ministre de la Sécurité, Yark Damehame avait laissé entendre que la victime était décédée à la suite d’une crise  d’épilepsie après avoir été arrêté à l’heure du couvre-feu.

togoweb

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