L’un des fleurons de l’économie togolaise, le secteur des phosphates sera perturbé à partir de ce lundi par un mouvement de grève. Il est lancé par le personnel des établissements des sous traitance de la Société nouvelles des phosphates du Togo (SNPT).
Dans une correspondance adressée à la direction de la SNPT, ces agents demandent que soit mis fin à la situation de non droit dans laquelle ils travaillent.
En fin de contrat de sous traitance depuis 2010, ces agents n’ont jamais vu leurs contrats renouvelé malgré les multiples demandes pour le renouvellement.
Excédés, ces agents en sous-traitance réclament un contrat écrit avec des clauses incluant le taux horaire conforme à la grille salariale de la SNPT, les primes de paniers de nuits, la prime de poste et repas pour les heures supplémentaires, la date du paiement accompagné d’un bulletin de paye, la déclaration à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), et un mutuel de santé au personnel.
« Nous cesserons le travail ce lundi jusqu’à satisfaction de nos revendications », a déclaré le porte-parole des agents de la SNPT.
Le mouvement concerne environ 300 agents. Il devra entrainer des perturbations sur les chantiers d’extraction de Kpogamé et de Dagbati où est extrait le phosphate au Togo.
Le phosphate togolais profite seulement à une poignée d’individu qui en tire profit alors que les ouvriers et les propriétaires terriens sont exclus de la manne phosphatière.
L’une des principales sources de devise du Togo, la production du phosphate a connu une baisse ces dernières décennies à la suite de la dévalorisation du prix de matière première sur le marché international.
lomévi (www.togoactualite.com)
