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Le déballage à l’Union des forces de changement (UFC) n’est pas prêt de finir. Après l’offensive médiatique des exclus qui accusaient le président du parti de vouloir les trainer à l’Union pour la République (UNIR), la réponse du berger à la bergère ne s’est pas faite attendre. Elle est venue ce jeudi par un communiqué signé du président du parti, Gilchrist Olympio lui-même. Elle étale au grand jour les casseroles de ces anciens fidèles dans ce qu’on conviendra d’appeler une cuisine interne.
 
Ainsi par cette sortie, on apprend que la dissension interne au sein de l’UFC est beaucoup plus liée à l’entrée des exclus dans le gouvernement qu’à une histoire de vision du parti.
Selon le communiqué, M. Dimon Oré a demandé avec insistance à plusieurs reprises au Président national de l’UFC d’intervenir auprès du Président de la république pour qu’il soit reconduit ministre et surtout qu’il retrouve son portefeuille de la communication. Les autres membres du groupe des exclus ne sont pas ignorés puisqu’ils ont eux aussi, ont sollicité individuellement auprès du président des postes ministériels malgré leur cuisant échec, nous apprend le communiqué.
 
Mais là, où le communiqué semble jouer sur le terrain du ridicule est le fait de présenter les exclus comme des personnes non en règle avec la trésorerie du parti et de leur attribuer le piètre score obtenu par l’UFC.
 
Concernant le poids électoral des exclus, « il est à noter que dans l’Avé par exemple, Habia Nicodème n’a obtenu que 4647 voix, dans le grand Lomé Tsimessé Gbaya n’a eu que quelques voix, dans la moyens Mono Adjangba Théophile n’a eu que 1948 voix et dans l’Est-Mono en dépit de tout le bruit que faisait Djimon Oré, 2/3 des électeurs de sa préfecture l’ont sévèrement sanctionné », lit-on dans le communiqué signé de Gilchrist Olympio.
Il poursuit que le parti traverse des crises mais il ne pourra pas accepter cette campagne de dénigrement.
 
En conclusion, pour le fils du premier président de la République du Togo, les causes de l’échec de l’UFC aux législatives du mois de juillet ne sont pas liées à l’accord signé avec le parti au pouvoir mais ces causes sont à chercher ailleurs et surtout à l’interne.
 
Notons qu’au lendemain des législatives marquées par une déculottée de l’UFC, le parti traverse une crise interne exacerbée par l’exclusion de quatre personnalités du parti.
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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