C’est la débandade dans le rang de l’Union des forces de changement (UFC) de Gilchrist Olympio. Sentant la démission du gouvernement venir, celui qui s’affuble du titre de « the second man of the power » – comprenez « la seconde personnalité du pouvoir » – était hier à Ouagadougou pour rencontrer le président Blaise Compaoré. Au centre des discussions le fameux accord UFC-RPT/UNIR qui a permis à Gilchrist Olympio et ses amis d’entrer au gouvernement et d’entretenir leurs vieux os.
 
Selon les informations en notre possession, la préoccupation du « fils de l’indépendance » aurait reçu un écho favorable de la part de son interlocuteur qui a promis d’intervenir auprès de son homologue togolais. Déjà, une source jointe dans la nuit d’hier par l’un de nos journalistes a déclaré que la place de l’UFC sera au gouvernement quel que soit le Premier ministre nommé. Mais l’UFC aura-t-elle encore les sept portefeuilles ministériels qu’elle a obtenus dans l’équipe précédente ? Gardera-t-elle par exemple le poste de ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères ? Y aura-t-il de nouveau visages avec de redoutables diplômes de la Fondation Konrad Adenauer ou de la Fondation Friedrich Ebert ? L’avenir nous le dira.
 
R. K.
 
liberte-togo.com
 

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