Inconnu au Togo jusqu’au lendemain de la mort du dictateur Eyadèma Gnassingbé, il fait feu de tout bois depuis que son ami et camarade d’école Faure Gnassingbé s’est accaparé du pouvoir dans le sang en avril 2005 après le massacre de plus de 500 de ses compatriotes.
 
Cet homme qu’on dit avoir fait des études de droit en Suisse s’est spécialisé dans le mensonge et dans de petites combines diaboliques afin de permettre au pouvoir du RPT/UNIR de conserver en dépit de son rejet par le peuple, les attributs de l’État.
 
Gilbert Bawara, s’il s’agite tant et excelle avec ses idées pour un pourrissement de la situation sociopolitique, c’est pour la simple raison que son mentor et bienfaiteur Faure détient d’accablants dossiers sur lui. Lesquels dossiers concernent le vol de deniers publics non seulement au Togo, mais surtout parce qu’avec son ami Louis Michel, ils ont mis dans leurs poches des fortunes ramassées dans des magouilles en République démocratique du Congo. Et il se sait protéger par Faure et son ami Joseph Kabila, l’autre fils de… Et dictateur de son état qui ne veut en rien lâcher le pouvoir dans son pays.
 
Ayant connu un passage à vide pour avoir rencontré discrètement certains leaders de l’opposition à Paris, Gilbert Bawara a multiplié ses mensonges au point d’aller demander pardon à genoux à Faure Gnassingbé afin que ce dernier lui refasse confiance.
 
Dans les sphères de UNIR, on raconte volontiers qu’il est avec Komi Klassou son Premier ministre l’un des partisans de la méthode forte. Les marches du 29 août portent sa signature de même que l’idée de réquisitionner l’armée dans les casernes.
 
Il se raconte également que si les réformes n’ont jamais été opérées conformément à l’esprit et à la lettre de l’Accord politique global, c’est que Gilbert Bawara a toujours usé de son influence auprès de Faure pour que celui-ci continue son dilatoire narguant ainsi l’opposition.
 
Mais celui que les Togolais ont surnommé affectueusement « La vache qui rit », sait aussi être prudent. Ainsi donc sentant le vent tourné en sa défaveur, Gilbert Bawara protège ses arrières. Il aurait ainsi transféré certains de ses avoirs en Suisse et en Belgique, pays dans lequel son ami le mercenaire blanc Louis Michel lui aurait trouvé des échappatoires.
 
Les indiscrétions font croire également qu’il a mis sa famille à l’abri loin de la braise togolaise qui couve.
 
Le natif de Siou qui n’a rien fait dans son Doufelgou natal ne perd rien pour attendre. Car les 06 et 07 septembre signeront la fin de leur règne. Et sûrement Bawara sera parmi ceux qui rendront compte de l’état de délabrement et de pourrisement dans lequel volontairement il a contribué à mettre le Togo.
 
Anani Sossou
 

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here