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« Le Chef de l’Etat a la volonté d’opérer les réformes. Mais à tous les coups, c’est l’opposition qui trouve les moyens d’empêcher que cela se fasse ». C’est ce qu’a soutenu dimanche sur le plateau de la télévision privée TV7, Georges Aïdam, 1er Vice-président de l’Union pour la République (UNIR, parti au Pouvoir).

Dans ses propos tenus dans l’émission 7/7, celui-ci a fustigé « l’attitude » de l’opposition togolaise, qui selon lui, est la « seule responsable » du retard pris dans la mise en œuvre des réformes institutionnelles et constitutionnelles préconisées par l’Accord Politique Global (APG).

Le parti au pouvoir a été toujours animé d’une « bonne volonté » pour la mise en œuvre des réformes. C’est l’opposition qui a tout fait capoté, a argumenté cet ancien cadre du parti de Me Yawovi Agboyibo qui cite tour à tour, les multiples préalables posés par le Collectif Sauvons le Togo (CST) pour participer aux différents dialogues initiés sur le sujet, le refus du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) et l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) de participer aux travaux du Cadre Permanent de Dialogue et de Concertation rénové, le refus en 2006 de l’UFC d’entrée au gouvernement d’union national dont la mission était de mettre en œuvre les réformes au lendemain de la signature de l’APG.

Cependant, rassure le responsable d’UNIR, les discussions se poursuivent entre le pouvoir et l’opposition et « le dialogue n’est pas rompu ». « Il y a actuellement des discussions pour voir comment créer les conditions d’une élection équitable pour chacun », a-t-il révélé et de dénoncer au passage, l’attitude de l’opposition qui, selon lui, fait de la limitation du mandat présidentielle, une « obsession ».

« Ce mode de pensée est porteur de problèmes », prévient Georges Aïdam qui pense que la tenue des élections présidentielles de 2015 ne doit obligatoirement pas être conditionnée aux réformes. « Cela me gène, cette façon de conditionner l’élection de 2015 aux réformes », a-t-il lancé.

Le 30 juin dernier, le parlement a rejeté une proposition de réformes portant sur la limitation du mandat présidentiel et le mode de scrutin à deux (2) tours. Les députés ont estimé que le texte avait pour but, d’empêcher le Chef de l’Etat de se représenter à la prochaine élection présidentielle. Un rejet qui a été vivement critiqué par l’opposition et les diplomates en poste au Togo.

 

Olivier A.

 

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