Les faits ont eu lieu samedi dans le village d’Agbavi, une localité située à une trentaine de kilomètres au Sud-Est de la ville de Lomé. Un féticheur surpris en possession de 32 crânes humains, deux corps bien conservés datant de moins de trois mois, et des restes humains de toutes sortes a été arrêté par l’unité de gendarmerie en poste dans la localité et gardé.
 
D’après les témoignages recueillis des habitants, cette découverte fait suite à une dispute intervenue entre le prêtre du vaudou « Kokou » et un jeune homme natif d’Agbavi. Agbodjan Aholou Kokou, c’est ainsi que se nomme le féticheur aurait, selon les habitants, proposé à ce jeune homme de lui céder une partie de ses pouvoirs mystiques. Rendez-vous fut pris entre ces deux personnes pour les rites initiatiques. Mais chose surprenante, le jeune homme avouera plus tard à sa famille avoir été « drogué » par le prêtre vaudou avant les rites.
 
Il précisera également à sa famille avoir fait l’objet de menaces de la part du féticheur qui lui interdit de révéler la nature de ces rites, au risque de perdre la vie. Un crâne humain lui est brandi par le prêtre pour le dissuader à révéler les secrets.
 
Cependant, toutes ces menaces n’auront aucun effet sur la détermination du jeune homme à dire toute la vérité et l’information est rendue publique le lendemain par celui-ci, ce qui amène sa famille à se rendre auprès d’Agbodjan Aholou Kokou pour avoir des explications. Le prêtre vaudou, selon le témoignage des membres de la famille du jeune homme, « refuse toute rencontre ».
 

 
La gendarmerie est alors saisie par la famille et se rend sur les lieux pour procéder à des perquisitions. Elle découvre des choses, « qualifiées d’horribles » par le responsable des opérations rencontré par l’Agence Afreepress. Interrogé sur la destination des crânes et restes humains, le féticheur a confié aux forces de l’ordre qu’il les utilise pour rendre service à des femmes d’affaires du grand marché d’Assiganmé et à des hommes de Dieu.
 
Les deux corps (d’un homme et d’une femme) seraient, d’après le féticheur acquis à Komé au Bénin pour ses rites.
 
Les enquêtes se poursuivent pour découvrir les « éventuelles complicités», a fait savoir la gendarmerie.
 
afreepress
 

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