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Il ne se passe jamais une affaire tordue dans la sous-région ouest africaine où le nom du 228 ne soit cité. Dans la plupart des coups d’Etat manqués à ceux qui ont réussi, le «Gnassingbéland » a toujours quelque chose à y voir. Il est mêlé de près ou de loin. Sans oublier les affaires de cargaisons de stupéfiants ou d’ivoires d’éléphants qui ont souvent pour destination le « 228 ». Les Gnassingbé ont rendu ce petit bled tristement célèbre dans la sous-région. Ces ondes négatives se ressentent jusqu’aux autres continents.                                         

La semaine dernière, en France, des policiers ont démantelé un réseau de voleurs de voitures qui les convoyaient les véhicules sur le continent africain. Ces policiers avaient reçu une information qu’un véhicule volé, une Peugeot 3008, avait été déposé dans un camp forain à proximité d’un quartier. Aussitôt, ils mettent un dispositif en place et constatent même qu’une autre Peugeot 3008, l’un des véhicules les plus prisés par les voleurs aujourd’hui, est également sur un site derrière un container, prête à être chargée.                                            

Le dispositif de surveillance et la patience des fonctionnaires ont permis de mettre la main sur deux individus, deux Africains venus charger les véhicules mardi 19 janvier. Les policiers ont également trouvé le bon d’expédition des véhicules vers le continent noir. Et devinez le pays pour lequel la cargaison est destinée. Le pauvre « 228 ». « Les investigations ont permis de démontrer que ces deux individus étaient les auteurs d’un trafic de voitures volées. La Mercedes qu’ils utilisaient venait, quant-à-elle, d’un recel d’escroquerie », confie la police. Le « 228 » est devenu non seulement le centre de toutes les mauvaises transactions en Afrique, mais aussi dans le monde entier. Il y a quelques mois, des tonnes de cocaïne en destination du Togo, ont été saisies en Uruguay. Et pourtant, les dirigeants nous rabâchent les oreilles avec leur histoire de pays le plus sécurisé de la sous-région. Qui trompe qui ?

source : Liberté

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