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© togoactualite – Plus de sept (7) h de discussions hier jeudi au cabinet du ministère des enseignements primaires et secondaires pour rien. En tout cas, ces discussions n’ont rien apporté, du moins ce que recherchent les enseignants pour lever leur mot d’ordre qui perturbe les cours dans les établissements publics du Togo.
 
Pour désamorcer la grève qui a jeté des milliers d’élèves dans les rues des campagnes et villes du Togo, le gouvernement est obligé de discuter avec les 4 syndicats qui ont lancé ce mot d’ordre de grève, qu’il avait entre-temps qualifié de syndicats sans base légale.
Autour de la table ce jeudi, d’un côté les ministres des enseignements primaire et secondaire Tchakpélé Komi et son collègue de l’enseignement technique, Aïdam Georges entourés de leurs collaborateurs et de l’autre les représentants des 4 syndicats.
 
Comme on pouvait s’y attendre, les discussions ont achoppé sur la question des primes de logements et de salissure, regrette sous anonymat un syndicaliste qui a participé aux discussions pour qui le gouvernement a une fois encore usé de dilatoire espérant faire ainsi jusqu’au congé pour voir le mouvement s’essouffler.
 
Côté gouvernement, on attend le relevé des conclusions des discussions pour se prononcer.
« C’est une première rencontre il faut l’avouer, on n’a pas eu le temps de faire le relevé des conclusions. Nous allons rendre compte samedi à notre à AG de tout ce qui s’est passé ici. En étant donné que le mouvement de grève fini vendredi, nous espérons qu’on va trouver les moyens pour régler tout ceci », confie M. Atchou le porte-parole des syndicats.
 
Faute d’accord, ce vendredi matin certains élèves sont encore sortis dans les rues de Lomé. De leur côté les enseignants organisent des assemblées générales synchronisées sur toute l’étendue du territoire nationale pour décider de la conduite à tenir.
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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