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L’Afrique a reçu presqu’en même temps le soutien des Etats Unis et de Cuba dans la lutte contre Ebola. Le Président Obama a annoncé le déploiement de 3000 militaires et un dispositif médical pour faire face au virus. Les Cubains, qui n’ont pas tiré grand profit de leur engagement militaire en Angola ayant permis de décrisper la situation dans la région, ont annoncé l’envoi de 100 médecins. Qui aime vraiment l’Afrique? Et surtout que cache le virus Ebola? De telles grandes manœuvres se justifient-elles par les 2400 morts du virus d’Ebola enregistrés en quelques semaines? Dans une Afrique qui compte 1.000.000 de morts chaque année à cause du sida, 600.000 enfants tués chaque année par la diarrhée, autant d’enfants tués par la malaria, soit 1600 enfants par jour, on se demande pourquoi ce brusque intérêt pour un malheur africain, Ebola? Parce qu’il peut faire tâche d’huile et déstabiliser dans leur confort et leur prospérité ceux qui vivent dans les pays industrialisés?
 
En tout cas nous voici sortis de l’ère où un Albert SCHWEITZER seul pouvait incarner l’espoir d’une multitude. Même quand ils sont 100 comme ceux que Cuba envoie, les médecins ne suffisent plus. Il faut des régiments et des bataillons en plus. Pauvre Afrique; Elle occupait par ses crises politiques et ses guerres civiles si bien les armées de pays qui ne savent pas que faire de leurs soldats. En effet le bien s’est installé dans ses régions au point qu’on ne peut plus sa battre entre puissances nucléaires, car il n’y aurait plus des bons et des méchants, mais seulement des mauvais. Sacré Jésus! Son retour a commencé puisque l’homme sans forcément aimer l’autre a tout de même peur de le détruire. C’est un grand progrès dans ce que Jésus et les prophètes ont toujours demandé aux hommes. Comme quoi la crainte du nucléaire est le commencement de l’amour.
 
L’Afrique bénéficie de ce trop plein d’énergie américain, que la crainte d’une guerre nucléaire rend inutilisable, même en Ukraine. Mais le déploiement d’une telle énergie survenu plus tôt contre le sida, la malaria, la famine, aurait rassuré les Africains. Pour les 2400 morts d’Ebola, ce déploiement loin de rassurer suscite plutôt la question de savoir ce que cache Ebola. Certes la décapitation des otages en Irak fait prendre la mesure des risques que prennent les Américains s’ils envoient leurs médecins dans une Afrique où pullulent aussi des preneurs d’otages. Mais pourquoi les Cubains eux n’ont-ils pas peur de ces preneurs d’otages? Sont ils leurs complices? S’ils l’étaient, prendraient-ils le risque de le faire savoir? Et s’ils ne le sont pas, faut-il croire, qu’ils sont tout simplement courageux, ou que leur conscience ne leur reproche rien?
 
En fait, ces deux styles, américain d’un côté et américain de l’autre annonce un nouveau type de guerre, la guerre des consciences. Pourvu qu’enfin la conscience de l’homme grandisse pour la hisser au niveau de ses prouesses technologiques.
 
Dy GILID
 

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