Incendies_accuses_yark_procureur

 

De sources confidentielles, les discussions entre opposition et pouvoir se poursuivent depuis quelques jours sous l’égide de Monseigneur Barrigah Nicodème, Président de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR). Objectif, travailler à la décrispation du climat socio politique délétère et tendu. Sans rentrer dans les détails, de ces discussions qui se font hors caméra pour l’instant on peut noter comme arrangement entre pouvoir et opposition avec la libération des personnes innocemment détenues dans le sombre dossier des incendies des marchés de Lomé et de Kara et en contrepartie, le pouvoir demande le dépôt des candidatures du coté de l’opposition en vue des prochaines élections législatives truquées, d’où la comédie de la prolongation du délai de dépôt par la commission électorale déséquilibrée et illégitime installée pour avaliser les fraudes électorales.
 
Entre le communiqué laconique du procureur de régime en place et la libération d’une dizaine de détenus auxquels les togolais ont assisté il y a quarante huit heures, force est de constater que le pouvoir togolais reste accrocher à l’art de la diversion et du dribble.
 
De sources proches de ses discussions, les sbires de Faure Gnassingbé ont promis la libération d’une dizaine de personnes, notamment les potentiels candidats aux prochaines législatives. En lieu et place et comme il fallait s’y attendre avec le régime roublard et cinquantenaire, de la dizaine des détenus libérée seuls deux ou trois pourraient déposer éventuellement leur candidature.
 
Selon certains membres du Collectif Sauvons le Togo, le pouvoir a fait diversion et profité pour libérer les jeunes qu’ils ont le loisir de manipuler à leur guise pour qu’ils incriminent de paisibles citoyens à la place des vrais pyromanes. En fait des Mohamed Loum qui n’ont pas craqué et ont su jouer le jeu des auteurs de ces incendies criminels.
 
Cette attitude conforte ceux qui pensent qu’avec ce régime aucun dialogue sincère n’est possible.
 
En plus le procureur de la République pense pourvoir se cacher derrière le fallacieux prétexte que certains détenus ont fait une demande de mise en liberté provisoire et donc la procédure suivant son cours au niveau des autres juridictions, il ne peut interférer, comme si nos juridictions étaient indépendantes. Ainsi le très déphasé Blaise Poyodi et procureur personnel de Monsieur Faure Gnassingbé pense pouvoir convaincre l’opinion avec cet argumentaire farfelu.
 
Dans un pays normal un accord même verbal entre acteurs politiques se respecte surtout s’il a pour but d’éteindre les foyers de tension qui laisse présager un embrasement qui ne dit pas son nom. Mais le pouvoir cinquantenaire et dictatorial du Togo comme à son habitude et malgré qu’il soit au pied du mur trouve toujours des subterfuges pour tourner en bourriques ses interlocuteurs.
 
Si ce régime criminel peine à libérer des innocents qu’il a embastillé, que peut-on espérer de lui si ce n’est du dilatoire. Les acteurs politiques de l’opposition qui se font avoir comme de petits gamins chaque fois doivent cesser de se faire berner à chaque fois par un régime qui a assez fait ses preuves en matière de gangstérisme et de criminalité.
 
A ce jour, les potentiels candidats que le régime a promis libéré sont toujours en détention. Hormis le député Ouro Akpo de l’ANC et Monsieur Bodé Tchakoura du PSR, tous les autres, notamment Alphonse Kpogo de l’ADDI, Gérard Adja de OBUTS, Abass Kaboua du MRC croupissent toujours en prison.
 
Malgré la rumeur entretenue par certains réseaux du pouvoir sur la libération du Président du MRC, Abass Kaboua, certaines sources confirment que ce dossier de dialogue en catimini est piloté par le prince national qui réside depuis plusieurs jours à Rome et qui décide de qui doit être libéré ou pas.
 
Alors l’opposition doit prendre avec gants et pincettes les fausses promesses des envoyés du régime qui font du zèle au cours de ces discussions présidées par un prélat qui a une côte de popularité en mi-figue, mi-raisin depuis qu’il a piloté ce dossier dit de réconciliation entre les togolais qui est loin d’être une réalité. Enfin, il est clair que discuter avec les pyromanes qui ont eu le culot de réduire à néant la vie des commerçantes togolaises en incendiant les marchés de Lomé et de Kara relève d’une aberration innommable.
 
source : Fabbi Kouassi
 

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here