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Les partisans du Collectif  » Sauvons le Togo » (CST) ont encore battu le pavé ce samedi dans les rues de Lomé pour exiger notamment la libération des militants de l’opposition interpellés dans le cadre de l’enquête ouverte dans l’affaire des incendies qui ont ravagé le marché de Kara (nord) et le principal bâtiment du grand marché de Lomé, a constaté l’Agence Savoir News.
 
Partis du rond point Sun Agip à Bè-Kpota, les manifestants ont sillonné certaines rues de la capitale, avant de se retrouver à la plage, en face de l’hôtel de la paix pour un meeting. Aucun incident n’a été enregistré lors de marche, bien encadrée par des forces de l’ordre.
 
« Nous exigeons la libération de nos militants, puisse que les gens ont été arrêtés injustement. Tout le monde a vu la procédure. Lorsqu’on instruit une affaire, on l’instruit à charge et à décharge. On n’instruit pas une affaire à charge. Quand on commence de la sorte, il faut savoir qu’on veut cacher quelque chose. Le gouvernement doit revoir sa copie », a déclaré à l’Agence Savoir News, Pedro Amuzu, membre du CST.
 
« Nous exigeons une enquête internationale indépendante pour que le peuple togolais et l’opinion internationale sachent ceux qui ont incendié nos marchés », a-t-il souligné.
 
Le gouvernement a qualifié « d’actes criminels », ces incendies et a mis en place une commission composée d’officiers de police et de gendarmerie, placée sous l’autorité du Procureur.
 
Une vingtaine de personnes ont été interpellées, parmi lesquelles Agbéyomé Kodjo et Gérard Adja, respectivement président et vice-président de l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS). Alphonse Kpogo, secrétaire général de l’ADDI et Jean Eklu, président de la Jeunesse de l’ANC ont été également interpellés. FIN
 
Junior AUREL / Lambert ATISSO
 
savoirnews
 

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