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Juillet 1999 – Juillet 2014. Déjà 15 ans pour l’Accord Cadre de Lomé (ACL) : un accord +historique+ destiné à mettre fin à une dizaine d’années de tensions politiques, signé par tous les partis politiques (pouvoir et opposition). Les documents avaient été paraphés le 29 juillet 1999, après dix jours de dialogue sous l’égide de médiateurs internationaux désignés par la France, l’Allemagne, l’Union européenne et la Francophonie.

 

Le français Philippe Bardiaux, secrétaire général de la facilitation du dialogue, s’en souvient encore. Ce dernier a convié mercredi à son domicile à Lomé, plusieurs acteurs politiques togolais à un cocktail.
Parmi les invités : trois anciens Premiers ministres (Me Yawovi Agboyibo, Agbéyomé Kodjo et Me Joseph Kokou Koffigoh), Me Dodji Apévon, Cornélius Aïdam et Hervé Johnson et Me Djovi Gally.

 

Nicolas Warnery, l’ambassadeur de France, Guido Carrara, et le représentant de la francophonie au Togo étaient également invités.

 

Charles Debbasch, Conseiller juridique du président Faure Gnassingbé et Charles Gafan, représentant du Bolloré Logistics au Togo et directeur général de Togo Terminal, étaient aussi de la fête.

 

Dans une brève allocution, Philippe Bardiaux a rappelé les temps fort du dialogue de juillet 1999, l’ambiance qui a prévalu lors des discussions et surtout les conditions dans lesquelles les acteurs politiques togolais ont signé cet accord.

 

« Cet accord a été le premier, qui a permis une réconciliation entre un certain nombre d’acteurs politiques togolais qui ne se parlaient plus. Les gens ont accepté de se parler les yeux dans les yeux », se souvient encore M.Bardiaux.

 

Selon lui, cet accord a permis de démarrer un processus de réconciliation, un processus de transformation, un processus d’amélioration de la république togolaise et qui donc, survit encore d’une certaine manière.

 

« Il reste encore beaucoup à faire au Togo, mais il y a des avancées. Les fruits récoltés ne sont pas vus de la même manière par tous les partis politiques », a-t-il souligné.

 

Et comme bilan, quinze années après la signature de cet accord, M.Bardiaux note : une réalité médiatique beaucoup plus forte (presse pluraliste, avec une liberté de ton), un développement économique, une reconnaissance de la part des Etats qui coopèrent avec le Togo, une acceptation de la réconciliation nationale, un certain nombre d’événements qui ne sont plus commémorés aujourd’hui etc…

 

Dans une interview accordée à l’Agence Savoir News à la fin de la fête, M.Bardiaux a invité les togolais à « travailler ensemble pour que ce pays avance ».

 

« Travaillez ensemble pour le meilleur du pays, essayez si possible, quelques fois de gommer vos différences. Battez-vous pour plus de démocratie, pour une amélioration de la situation économique, mais respecter l’autre (…) », a souligné M.Bardiaux, qui vit à Lomé depuis plus de 18 mois.

 

« Je suis content d’être ici et j’ai envie que ce pays progresse. Le Togo, c’est un peu l’Afrique en miniature, on y trouve tout : les gens sont accueillants et les paysages fabuleux, et donc je m’y plais », a-t-il ajouté avant de conclure : « Je suis togolais de cœur ». FIN

 

Junior AUREL

 

Savoir News

 

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