Les Organisations de Défense des Droits de l’Homme (ODDH) a invité vendredi, les autorités togolaises à libérer « immédiatement » et « sans délai » les étudiants interpellés ces derniers jours à Kara, ville située à environ 420 km au nord de Lomé, selon une déclaration transmise à l’Agence Savoir News.
 
Selon ces ODDH, les étudiants AGNITE Massama, BITSIOUDE Birénam ont à nouveau été arrêtés le 27 mars en compagnie de SIGUIBA Mohamed.
 
« Ils ont été tabassés et jetés en prison », selon le communiqué des ODDH, signé de Me Ata Messan Zus Ajavon.
 
Ces organisations de défense des droits de l’Homme se disent « préoccupées par la gestion » des deux Universités publiques du pays, « régies par des règles spécifiques de fonctionnement »
 
« Mais force est de constater que les forces armées interviennent à tout bout de champ et font un usage disproportionné et aveugle de la force sur les étudiants », soulignent-elles.
 
Elles demandent notamment la « libération immédiate et sans délai » de tous les étudiants interpellés, la prise en charge, par les autorités universitaires, des soins médicaux et hospitaliers des étudiants blessés et le retrait « immédiat et sans condition » des forces de l’ordre et de sécurité de l’Université de Kara.
 
Ces ODDH demandent également le « respect scrupuleux », par les autorités universitaires, des franchises universitaires « pour l’avènement d’un climat d’apaisement favorable à la poursuite des négociations en vue d’un dénouement heureux de la crise estudiantine ».
 
Le Campus de Kara est secoué ces derniers jours par des manifestations des étudiants, suite au mot d’ordre « campus mort » lancé par l’Union Nationale des Elèves et Etudiants du Togo (UNEET). FIN
 
Junior AUREL
 
 
savoirnews.net
 

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