Le chef de l`ex-rébellion ivoirienne, le Premier ministre Guillaume Soro, sera candidat du parti du président Alassane Ouattara aux législatives du 11 décembre dans une circonscription du nord du pays, a annoncé mercredi son mouvement.
Egalement ministre de la Défense il « sera candidat à Ferkessédougou sous les couleurs du Rassemblement des républicains » (RDR), a déclaré à l`AFP Affoussy Bamba, porte-parole de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Selon elle, une dizaine d`autres responsables des FN, dont les ministres Sidiki Konaté et Moussa Dosso, doivent également concourir avec l`étiquette RDR.
La période de dépôt des candidatures s`est achevée lundi soir pour ces élections destinées à renforcer la normalisation après la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
La rébellion rebaptisée plus tard Forces nouvelles avait échoué à renverser le président Laurent Gbagbo en 2002, avant de prendre le contrôle du nord du pays.
Nommé en 2007 Premier ministre par M. Gbagbo après un accord de paix, M. Soro devient celui de M. Ouattara au début de la crise née du refus du premier de reconnaître sa défaite au scrutin de novembre 2010.
Il a joué un rôle majeur dans l`installation au pouvoir de M. Ouattara, les FN ayant formé le gros des Forces républicaines (FRCI) qui ont combattu les forces pro-Gbagbo de la fin mars à la chute de l`ex-président le 11 avril.
Malgré sa candidature attendue aux législatives dans un fief du RDR, son avenir reste incertain, l`hypothèse de son maintien comme Premier ministre après le scrutin circulant dans les milieux politiques et diplomatiques, au nom de l`impératif de réformer l`armée et restaurer la sécurité.
Cela contredirait de nouveau l`engagement pris fin 2010 par M. Ouattara de nommer un chef du gouvernement issu du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI, ex-parti unique) de son principal allié, l`ancien chef de l`Etat Henri Konan Bédié.
M. Soro, à qui l`on prête des ambitions présidentielles, avait déjà été maintenu à son poste à l`arrivée de M. Ouattara au pouvoir en avril, en raison de la situation sécuritaire alors très fragile.
source :abidjan.net

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