La Banque mondiale (BM) a octroyé une subvention non remboursable de 30 millions de dollars pour soutenir le secteur des télécommunications. Ce financement qui a été approuvé le 20 mai dernier à Washington par Conseil des directeurs exécutifs de la Banque mondiale intervient dans le cadre du Programme d’Infrastructure de Communications Régionale en Afrique de l’Ouest ou « West Africa Regional Communications Infrastructure Program » (WARCIP), indique un communiqué de la BM transmis à l’Agence Savoir News. La même subvention a été accordée le même jour à la Mauritanie. Elle vise notamment à « soutenir les efforts des gouvernements de Mauritanie et du Togo pour renforcer la connectivité des télécommunications en élargissant leurs réseaux à fibre optique et introduire des réformes juridiques et réglementaires destinées à stimuler une saine concurrence du secteur privé ».
Les investissements devraient améliorer l’accès, la qualité et la fiabilité des communications vocales et par Internet, former l’épine dorsale d’un investissement du secteur privé à plus grande échelle dans les technologies de l’information et des communications (TIC) et entraîner une baisse spectaculaire des coûts, comme ce fut le cas dans d’autres pays d’Afrique, précise le communiqué.
« Nous souhaitons tirer parti de la révolution qui se produit actuellement en Afrique dans le domaine des technologies de l’information et des télécommunications afin de relever les défis du développement auxquels sont confrontés les États d’Afrique occidentale », avait déclaré Colin Bruce, directeur de l’intégration régionale à la Banque mondiale.
Selon lui, « des réseaux régionaux à bande large grande capacité fiables rendent possible les communications, le commerce et l’échange de services transfrontaliers. Ils forment la pierre angulaire du développement d’une zone économique régionale moderne en Afrique occidentale ».
Le projet fait partie de la seconde phase d’un Programme pour une Infrastructure de Communications Régionale en Afrique occidentale (West Africa Regional Communications Infrastructure Program-WARCIP) de 300 millions de dollars, projet destiné à combler les déficits de connectivité existant entre 16 pays d’Afrique occidentale et le reste du monde. « WARCIP » tire parti des ressources et du dynamisme du secteur privé par le biais de partenariats novateurs entre secteurs public et privé pour permettre un déploiement rapide de l’infrastructure et de l’expansion des services télécoms.
Le programme adopte une approche régionale, ayant pris conscience du fait que l’accès à une connectivité de haute qualité entre pays voisins à des prix compétitifs est capital pour la compétitivité et la fiabilité des réseaux nationaux. Une approche régionale est particulièrement nécessaire pour les pays enclavés d’Afrique occidentale qui dépendent de leurs voisins côtiers pour l’accès aux réseaux à bande large mondiaux, ainsi que pour les petits pays, qui du fait de leur isolement peuvent paraître moins attrayants aux investisseurs, ajoute le communiqué.
Les deux pays ont besoin d’améliorer leur connexion à l’ »autoroute » de l’information et de tirer parti du pouvoir transformateur des technologies de l’information et des télécommunications pour diversifier leurs économies, augmenter les taux de croissance et accélérer la réalisation des Objectifs de développement pour le Millénaire d’ici 2015.
« C’est une époque faste pour les initiatives liées aux technologies de l’information et des télécommunications en Afrique de l’Ouest », a affirmé Boutheina Guermazi et Michel Rogy, co-chefs d’équipes spéciales, respectivement pour le Togo et la Mauritanie.
« Nous avons hâte de faire avancer cet important projet, en travaillant étroitement avec les deux gouvernements pour le mettre effectivement en œuvre et s’assurer que les avantages de la connectivité TIC +descendent+ jusqu’aux utilisateurs finaux des deux pays et, d’une manière plus générale, sur l’ensemble de la région », ont-ils précisé. FIN
En Photo : Hervé Assah, représentant de la Banque mondiale au Togo
Savoir News
Les investissements devraient améliorer l’accès, la qualité et la fiabilité des communications vocales et par Internet, former l’épine dorsale d’un investissement du secteur privé à plus grande échelle dans les technologies de l’information et des communications (TIC) et entraîner une baisse spectaculaire des coûts, comme ce fut le cas dans d’autres pays d’Afrique, précise le communiqué.
« Nous souhaitons tirer parti de la révolution qui se produit actuellement en Afrique dans le domaine des technologies de l’information et des télécommunications afin de relever les défis du développement auxquels sont confrontés les États d’Afrique occidentale », avait déclaré Colin Bruce, directeur de l’intégration régionale à la Banque mondiale.
Selon lui, « des réseaux régionaux à bande large grande capacité fiables rendent possible les communications, le commerce et l’échange de services transfrontaliers. Ils forment la pierre angulaire du développement d’une zone économique régionale moderne en Afrique occidentale ».
Le projet fait partie de la seconde phase d’un Programme pour une Infrastructure de Communications Régionale en Afrique occidentale (West Africa Regional Communications Infrastructure Program-WARCIP) de 300 millions de dollars, projet destiné à combler les déficits de connectivité existant entre 16 pays d’Afrique occidentale et le reste du monde. « WARCIP » tire parti des ressources et du dynamisme du secteur privé par le biais de partenariats novateurs entre secteurs public et privé pour permettre un déploiement rapide de l’infrastructure et de l’expansion des services télécoms.
Le programme adopte une approche régionale, ayant pris conscience du fait que l’accès à une connectivité de haute qualité entre pays voisins à des prix compétitifs est capital pour la compétitivité et la fiabilité des réseaux nationaux. Une approche régionale est particulièrement nécessaire pour les pays enclavés d’Afrique occidentale qui dépendent de leurs voisins côtiers pour l’accès aux réseaux à bande large mondiaux, ainsi que pour les petits pays, qui du fait de leur isolement peuvent paraître moins attrayants aux investisseurs, ajoute le communiqué.
Les deux pays ont besoin d’améliorer leur connexion à l’ »autoroute » de l’information et de tirer parti du pouvoir transformateur des technologies de l’information et des télécommunications pour diversifier leurs économies, augmenter les taux de croissance et accélérer la réalisation des Objectifs de développement pour le Millénaire d’ici 2015.
« C’est une époque faste pour les initiatives liées aux technologies de l’information et des télécommunications en Afrique de l’Ouest », a affirmé Boutheina Guermazi et Michel Rogy, co-chefs d’équipes spéciales, respectivement pour le Togo et la Mauritanie.
« Nous avons hâte de faire avancer cet important projet, en travaillant étroitement avec les deux gouvernements pour le mettre effectivement en œuvre et s’assurer que les avantages de la connectivité TIC +descendent+ jusqu’aux utilisateurs finaux des deux pays et, d’une manière plus générale, sur l’ensemble de la région », ont-ils précisé. FIN
En Photo : Hervé Assah, représentant de la Banque mondiale au Togo
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