Le « président démocratiquement élu de la République togolaise », selon la dynamique Kpodzro, Agbéyomé Kodjo est convoqué ce matin au Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC), l’ex-SRI (Service de recherches et d’investigations) pour « la nécessité d’une enquête ». Cette convocation est mal vue par les défenseurs des droits de l’homme.

Le candidat de la dynamique Kpodzro lors de la présidentielle du 22 février 2020 est accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat, de troubles aggravés à l’ordre public, de dénonciations calomnieuses, etc. A la demande du Procureur général, son immunité parlementaire a été levée par l’Assemblée nationale.

Sa convocation ce matin au SCRIC de la Gendarmerie nationale n’est pas du goût de l’ancien Sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines (1989-1993). « Le Togo a convoqué Agbéyomé Kodjo pour l’interroger demain sur sa prétention qu’il est le vainqueur légitime des élections du 22 février 2020. Plus le gouvernement essaie de l’intimider, plus il semble qu’il ait raison », a-t-il tweeté.

Il prévient ensuite le régime de Faure Gnassingbé : « S’il lui arrive quelque chose, il y aura une forte réaction internationale ».

Il faut rappeler que Herman Cohen a déjà dénoncé les résultats de l’élection présidentielle du 22 février dernier proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), entérinés par la Cour constitutionnelle. Il a proposé un recomptage des voix bureau de vote par bureau de vote sous l’observation internationale.

source : icilome

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