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© togoactualite – La sécurisation des produits de la santé de reproduction est au centre d’un atelier de validation qui a ouvert ce mardi 03 juin à l’Ecole nationale des auxiliaires médicaux (ENAM). Les participants venus des districts du pays vont durer deux jours élaborer un plan stratégique pour contenir de manière harmonieuse et avec des objectifs précis les stratégies et activités devant concourir à la disponibilité, à l’accès et à l’utilisation des produits de la santé de reproduction de qualité à tous les niveaux.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIDP) de 1994 au Caire qui a mis l’accent sur l’accès universel aux services de la santé de reproduction d’ici 2015, mais aussi de la Conférence des Ministres de la Santé de Maputo en septembre 2006 et tout récemment de la Conférence international de Londres sur la planification familiale qui a débouché sur l’élaboration de la vision PFA 2020.

 

Représentant le représentant résident de l’UNFPA au Togo, M. VIDZRAKU Koffi, a exhorté les participants à la rencontre à porter un regard critique sur le document et à y apporter les éléments nécessaires à son adoption.

 

« Je ne doute pas que votre détermination ira au-delà de la simple validation qui nous réunit aujourd’hui pour se traduire par une participation constante et active aux interventions qui seront convenues d’accord parties en vue de déboucher sur une amélioration réelle de la santé de nos populations », a déclaré M. VIDZRAKU.

 

Ouvrant la rencontre Mme Nomenyo, le secrétaire général du ministère de la santé, a pour sa part a appelé les participants à appréhender les insuffisances, les difficultés et les contraintes du document en vue de son amélioration sur le fond que sur la forme.

Les sages femmes togolaises outillées sur la prise en charge des enfants infectés par le VIH

 

« L’Afrique subsaharienne abrite 60% des personnes vivant dans le monde avec le VIH, 9% de la mortalité maternelle est en rapport avec le VIH, 91% des enfants infectés dans le monde le sont par transmission materno-fœtale (TME) et 92% des décès dus au VIH sont enregistrés chez les enfants de moins de 15 ans ».

 

C’est donc pour essayer de renverser ce tableau triste que les sages-femmes togolaises sont depuis ce mardi 03 juin 2014 à un atelier de formation à la prise en charge des enfants dans le contexte du VIH.

 

La rencontre qui dure quatre jours, permettra à ce personnel de sante de s’équiper en une meilleure gestion de leurs activités en matière de prise en charge des enfants nés de mères VIH+ en salle d’accouchement, de traiter les enfants infectés par le VIH, pour diagnostiquer, prévenir et traiter les principales opportunités dont la tuberculose.

 

Au Togo, seuls 13% des enfants nés de mères séropositives bénéficient du diagnostic précoce au VIH dans les deux premiers mois de vie et 76% des enfants infectés ne reçoivent pas de traitement antirétroviral.

 

Pour la représentante de l’OMS au Togo, Mme Lucile IMBOUA, a réaffirmé la disponibilité de son institution et des autres partenaires à soutenir les efforts du Togo dans le renforcement des services de soins maternels et infantiles, à travers un personnel bien formé et motivé pour la prise en charge pédiatrique de l’infection à VIH.<:p>
 

Notons que cette formation a reçu l’appui de l’OPALS et de l’UNICEF.

 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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