La semaine dernière, les acteurs impliqués dans les réformes engagées à la Division des Opérations Douanières Lomé Port (DODLP) en vue d’optimiser et de moderniser la collecte des recettes fiscales et douanières au profit de l’Etat ont été très sollicités. Ceux-ci ont enchaîné les rencontres qui ont permis de faire l’état des lieux de la mise en œuvre des réformes et voir les perspectives en vue de leur généralisation. Mais déjà, avec un regard objectif, l’on peut sans réserve souligner le fait que ces réformes se sont révélées très opérantes au point qu’il est souhaité qu’elles soient déployées au niveau de toutes les unités douanières. Ce nouveau pas, une fois franchie, permettra sans doute d’assainir ce  secteur où subsistent malheureusement encore certaines personnes réfractaires aux réformes, qui pourtant sont nécessaires à la vie de l’Etat … Vivement !!!

Des réformes qui font du bien au climat des affaires….

A la Divion des opérations douanières Lomé Port (DODLP), M Akaya Moise et son équipe sont plus que jamais à pieds d’œuvre pour l’atteinte des objectifs du Plan National de Développement (PND), notamment en son axe 1 qui ambitionne  de  mettre en place au Togo un Hub logistique et d’un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région. Plusieurs réformes sont, à cet effet, mises en place depuis des années pour faciliter les échanges commerciaux entre les pays de la sous-région et le Togo. Des réformes qui participent grandement à l’amélioration du climat des affaires au Togo.

 En ce qui concerne ces  réformes, il faut noter, entre autres, la dématérialisation de tous les documents indispensables aussi bien à l’importation qu’à l’exportation. L’on peut évoquer à titre d’exemple le certificat d’origine. Cette dématérialisation permet aux opérateurs économiques de soumettre leurs demandes de certificat d’origine en ligne et de l’obtenir en un temps record de 5 heures contre plusieurs jours auparavant.

Pour M. Akaya Pguendelèwè Moïse, Chef division des opérations douanières au PAL, la plus remarquable de ces réformes reste la dématérialisation de la procédure douanière. « Elle se fait désormais grâce à un système douanier automatisé qui permet d’annexer les documents numérisés à la déclaration en détail et d’envoyer tout en ligne dans le système, plus besoin de se présenter à la douane avec ses documents », a-t-il souligné.

Tous les documents que requiert le déclarant lorsqu’il soumet  en ligne sa déclaration en détail lui sont également transmis en ligne directement. L’on peut citer  des documents comme Le bons à conduire, le Bon à Enlever, le Bon pour MAD, Bon à Sortir de MAD, le Bon Pour Entrer en Entrepôt, le Bon à Sortir d’entrepôt..).  « Nous avons travaillé avec les maisons consignataires pour obtenir le délai du dépôt du manifeste 24 h au plus avant l’arrivée du navire. Également pour permettre une certaine fluidité dans les enlèvements des marchandises, nous avons fait en telle sorte que le scanner tourne 24h/24 pour éviter de longue attente », a-t-il précisé.

Ces réformes engagées par la Division des opérations douanières du PAL ont pris en  compte tout ce qui a été relevé comme difficultés avec la cellule du climat des affaires pour répondre aux attentes des opérateurs économiques et pour être davantage plus compétitif. Les résultats sont perceptibles. Ces réformes entreprises ont considérablement participé à l’amélioration du climat des affaires au Togo. En témoigne le classement 2020 de Doing Business de la banque mondiale, où le Togo a été classé parmi les pays les plus réformateurs du monde. Un exploit qui a été rendu  possible, non seulement, grâce au travail sérieux et rigoureux  abattu par M. Akaya et toute son équipe, mais aussi, par  Mme  Sandra Johnson de la Cellule du climat des affaires. Avec maestria et un sens élevé de patriotisme, ces deux personnalités, qui font la fierté du pays, matérialisent la vision du chef de l’Etat à travers   leurs  prises de décision et compétences. Ils contribuent indubitablement  au pays de garder le cap d’une économie fleurissante et attirante. Point d’oublier le Plan National de développement (PND) mis en place par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé ; un programme ambitieux qui incite tous les secteurs à plus de compétitivité dans la sous-région.

Une minorité réfractaire aux réformes

Si ces réformes sont appréciées et bien accueillies par les opérateurs économiques, il y a de ces personnes qui ont du mal à rompre avec les vieilles et viles habitudes.  Certains  sont, par leurs pratiques peu orthodoxes au PAL, réfractaires aux réformes. D’autres vont plus loin dans leur entreprise  tenter de saper tout le travail effectué par M.  Akaya Moïse et son équipe.

A l’évidence, ce sont certains transitaires véreux qui ont vu leurs pratiques attentatoires aux bonnes mœurs  et à la rigueur fiscale, anéanties par les réformes judicieuses et courageuses qui sont à la manette. Par ailleurs  ils sont nombreux au Port Autonome de Lomé à se définir comme des transitaires ou des déclarants en douanes. Si une large majorité de ces déclarants en douanes essaient d’être à jour en suivant le cours des réformes mises en place, il est aussi fréquent de trouver, des opportunistes qui se métamorphosent en transitaire, sans pour autant maitriser leur matière. Ils sont juste guidés par le gain facile sur le dos des opérateurs économiques et n’ont aucune idée des réformes engagées.

La plupart d’entre eux ne disposent pas d’agrément en bonne et due forme. D’autres n’ont même pas la carte d’opérateur économique, donc n’exercent pas en toute légalité. Cependant ce sont eux qui font la pluie et le beau temps désillusionnant les importateurs et les roulant dans la farine. Certains pour couvrir leur incompétence n’hésitent pas à mentir sur le dos de la division des opérations douanières au port Autonome de Lomé (PAL). Tout est justement bon pour accabler les services douaniers de tous les noms d’oiseau à seul fin de cacher leur supercherie assimilable à de la pure escroquerie.

Ils font souvent croire aux opérateurs économiques que c’est la Division des opérations douanières au PAL qui est à la base du retard dans la délivrance des certificats ou dans le traitement des dossiers alors que les reformes permettent actuellement de faire toutes ces formalités en un temps records. Parfois par manque d’information, certains opérateurs économiques s’en prennent à la DODLP. D’où la nécessité d’informer les opérateurs économiques sur toutes les réformes engagées au PAL par la DODLP. Il est certes vrai qu’il y a eu des campagnes de sensibilisation, mais le besoin se fait sentir encore. C’est la préoccupation principale de M. Akaya Moïse. Lors des échanges la semaine dernière avec le patronat, il a de manière méticuleuse  présenté à ces derniers,  les  réformes, engagées dans le cadre de la modernisation de la collecte des recettes fiscales et Douanières au profit de l’État togolais. Ces rencontres ont permis aux opérateurs économiques d’être au pas et de comprendre mieux les réformes.

La nécessité de déployer les réformes sur toutes les unités douanières

Ces réformes engagées par la DODLP  pour faciliter les échanges commerciaux entre le Togo et les autres pays sont une réussite et ont eu des impacts positifs sur tous les secteurs d’activité du pays malgré qu’il y ait de petits détails à parfaire, peut-être dans les mois à venir. Malgré le Covid-19, les recettes de l’Etat sur importations n’ont pas relativement baissées. Une prouesse à mettre à l’actif de M. Akaya qui malgré les peaux de bananes continuent de faire de son mieux. C’est vrai que tout n’est pas rose, mais comme lui-même le dit souvent,  c’est un combat de tous les jours et il dépolit toutes ses énergies pour faire mieux tous les jours.«Par le passé, nous étions obligés de porter les documents au bureau des douanes, où les vérifications qui étaient faites de bureau en bureau. Ce qui prenait deux ou trois jours avant d’aboutir à l’enlèvement des marchandises. Mais, cette situation a connu une nette amélioration grâce à la dématérialisation. Aujourd’hui de nos bureaux, nous faisons le lien avec la douane et les opérations sont réalisées en ligne », s’est réjoui un transitaire agréé opérant au PAL.

Si le PAL est au point dans ces réformes, il faut dire que les autres unités douanières sur l’étendue du territoire, restent toujours, dans les anciennes habitudes. Ces innovations ne sont pas encore élargies à ces unités douanières, ce qui freine encore les formalités dans ces unités et, du coup, les activités des opérateurs économiques au point où plusieurs d’entre eux demandent qu’elles soient le plus tôt possible élargies à ces autres unités. «    Ces réformes engagées par la DODLP  est un exploit. Si je me souviens des tracas que nous faisons, des documents que nous transportons sur nous avant de faire les formalités et qu’aujourd’hui, je me rends compte que tout peut être fait en un temps record, je ne peux que remercier M. Akaya et son équipe. Mais que cela ne se limite pas juste au Port Autonome de Lomé. Il urge que ces réformes se fassent sentir aussi dans les autres unités douanières pour que sur toute l’étendue du territoire, nous les opérateurs économiques, nous soyons servis de la même manière », a souligné un Aladji  qui fait plusieurs dizaines de conteneurs par mois.

Vivement que M. Akaya, Chef division des opérations douanières au PAL, Mme Johnson de la cellule du climat des affaires au Togo et les autorités usent encore une fois de leur sens de l’innovation pour apporter ces réformes aux autres unités douanières dans les mois à venir. Les finances publiques se porteront davantage mieux !

Pierre Afanou

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