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Christian Trimua, le secrétaire d’Etat, et juriste, spécialiste du droit constitutionnelle a assisté à cette audience au côté du chef de l’Etat, il a à la fin exprimé le point de vue du président de la République. Lire sa déclaration devant la presse.

 

Christian Trimua : « Le chef de l’Etat a réitéré la nécessité que l’Assemblée nationale joue son rôle »

 

Le président de la République a reçu aujourd’hui à sa demande une délégation conduite par Jean Pierre Fabre qui était composée de M. Jean-Pierre Fabre lui-même, Me Zeus Ajavon, du professeur Aimé Gogué et Me Jean Abi Tchessa. La délégation avait souhaité rencontré le Président de la République pour lui exprimer les raisons pour lesquelles il estimait que le cadre parlementaire n’était pas le cadre idéal pour mener les discussions concernant les réformes constitutionnelles et institutionnelles prévues par l’accord politique global en dépit que cet accord lui-même ait prévu ce sera fait dans le cadre d’une législature. Disons on peut entre autre évoquer que le cadre parlementaire serait un cadre essentiellement majoritaire et que la recherche d’un consensus ne serait pas adapté à un cadre parlementaire basée sur la recherche d’une majorité.

 

Le chef de l’Etat a réitéré la nécessité que l’Assemblée nationale élue le 25 juillet 2013 puisse jouer son rôle et que cette assemblée et les autres institutions de l’Etat ne pourraient être que des chambres d’enregistrement. Il était nécessaire dans ce cas de rechercher le consensus à travers les procédures habituelles ce que nous avons avions d’ailleurs l’habitude de faire en temps normal sur les autres textes et les réformes portant nécessairement sur les modifications textuelles, législatives et réglementaires. Les débats devraient nécessairement in fine s’achever à l’Assemblée nationale et que par définition l’Assemblée devrait jouer son rôle sur certaines questions.

 

Le président de la République a rassuré les uns et les autres sur sa volonté que les textes et les réformes soient dans un cadre consensuel mais que l’Assemblée nationale et les autres institutions de la République devront nécessairement jouer leur rôle sur ce point.
L’audience s’est déroulée dans une ambiance cordiale empreinte de respect et le suivi des suites de cette rencontre va se faire.

 

Est-ce à dire qu’il n’y aura pas d’autre cadre en dehors de l’Assemblée nationale ?

 

Le président de la République a estimé que le Premier ministre sera l’interlocuteur des acteurs politiques et la meilleure méthode de conduite des réformes constitutionnelles et constitutionnelles et dans les jours à venir le Premier ministre va recevoir les différentes délégations et ensemble les discussions vont se poursuivre et se préciser sur la meilleure forme à donner au cadre idéal pour les réformes institutionnelles et constitutionnelles.<:p>
 

Un nouveau CPDC ?

 

Rien n’est exclu mais cela ne peut être un préalable. Les discussions restent ouvertes et vont se faire sous la conduite du premier ministre.

 

Il y aura-t-il un facilitateur ?

 

Pour l’instant les discussions se feront avec le premier ministre et on n’a pas plus de précisions à l’étape actuelle des choses.

 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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