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Les Togolais ont également célébré le 1er mai 2019, la fête du travail. Plusieurs défilés ont eu lieu à travers les différentes artères de la capitale et dans les  localités de l’intérieur du pays. A Lomé, les célébrations officielles ont eu lieu sur l’esplanade du Palais des Congrès. La manifestation s’est tenue en présence des membres du gouvernement et des responsables des centrales syndicales.

Pour cette célébration, la coutume a été respectée, le gouvernement a réitéré ses promesses et les centrales syndicales ont présenté des doléances. Ces dernières ont été remises au Premier ministre par le Secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Togo (CSTT), Emmanuel Agbénou, porte-parole de la Coordination des centrales syndicales.

Pour les travailleurs, plusieurs revendications restent à satisfaire dans la longue marche vers un travail décent. Ils ont exigé, la finalisation de la révision du code du travail en tenant compte des problèmes liés à la sous-traitance ; l’application des dispositions de la Convention Collective interprofessionnelle et l’adoption des conventions sectorielles dans le secteur privé ; le renforcement des textes régissant le secteur minier avec un accent particulier sur la sécurité et la protection des travailleurs dans les industries où ils mènent leurs activités ; la clarification de la situation de l’enseignement confessionnel débouchant sur l’adoption d’une convention sectorielle ; la revalorisation et le payement à terme échu des pensions de retraite dans le public comme dans le privé ; l’harmonisation de l’âge de départ à la retraite ; le reclassement en catégorie A3 des fonctionnaires en poste dans l’administration générale, titulaire de la Licence, classés actuellement en catégorie B ; la délivrance des premiers soins dans les structures sanitaires publiques aux malades nécessitant une prise en charge immédiate au risque de perdre la vie pour défaut de paiement des droits d’entrée ; le renforcement des mesures de sécurité et santé sur les lieux de travail et l’extension de l’assurance maladie aux travailleurs de l’économie informelle.

Dans sa réponse, le gouvernement par la voie du ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara a réitéré les promesses d’une amélioration des conditions de vie et de travail. « Toutes les innovations et toutes les améliorations qui s’imposent seront le fruit du dialogue et de la concertation entre le gouvernement et les partenaires sociaux », a indiqué le ministre.

A l’en croire, il s’agira de procéder à une relecture des textes régissant la fonction publique, de revoir les règles, les procédures et les formalités administratives, d’accompagner le processus de décentralisation et enfin d’engager une réorganisation de l’administration en encourageant et en favorisant le regroupement des services essentiels en un seul lieu au niveau des régions, des préfectures et des collectivités locales.

Géraud Afangnowou
 
source : Liberté
 

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