Hier 4 juin, les dirigeants de la Cedeao n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur une réaction commune contre le Mali, la Guinée Conakry et le Burkina Faso.

Contrairement à ce qu’on a pu penser, le Mali tient le coup depuis 5 mois.  Ce n’est pas la grande forme mais ce n’est pas pire, et les Maliens ont troqué les difficultés quotidiennes contre un patriotisme résilient. Les sanctions économiques de la Cedeao étaient l’ultime arme de l’organisation sous-régionale, et là ça ne marche pas.

Le colonel président de la Guinée ne calcule personne.  On se demande même s’il est au courant que la Cedeao existe.  Il continue son chemin qu’il s’est tracé.

Les attaques terroristes sont devenues tellement récurrentes au Burkina Faso que plus personne ne peut demander raisonnablement d’organiser des élections dans ce pays.

Donc la Cedeao est coincée.  Si elle fait marche arrière, elle est morte.  Si elle avance, elle ne peut même plus avancer.

Dites-moi ce que vous en pensez.  Vos avis m’intéressent.

Gerry Taama

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