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Après une journée extrêmement tendue mardi, les hommes de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle encore retranchés dans une caserne de la capitale ont fini par déposer les armes en milieu de soirée après l’assaut des forces loyalistes qui avaient pris position autour de ce camp dans la matinée.
 
« Nous contrôlons le camp de Naaba Koom II », affirmait mardi soir le service de communication des forces armées burkinabè. L’assaut des forces loyalistes contre l’ex-Régiment de sécurité présidentielle a été lancé en fin d’après-midi. Avec des obus, l’armée a pilonné le camp où étaient retranchés les soldats hostiles au désarmement. Après quelques tentatives de résistance au sol, les forces régulières ont finalement pris le dessus sur les irréductibles de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle.
 
Selon le chef des anciens putschistes du RSP, le général Gilbert Diendéré, l’assaut a duré environ deux heures. Le chef d’état-major général des armées affirme quant à lui que l’opération sur le camp s’est terminée sans grande résistance. Pendant la nuit, les militaires de l’armée régulière ont commencé à ratisser tout le périmètre du camp Naaba Koom II. Tous les véhicules étaient minutieusement fouillés à la recherche d’armes.
 
Aucun bilan de cette opération n’est encore disponible. « Nous attendons le retour des troupes au sol pour le bilan », a fait savoir le service de communication des forces armées. Joint par RFI, Gilbert Diendéré explique que son appel a été entendu par les éléments qui résistaient encore dans le camp. Avant l’assaut des forces loyalistes, le général avait demandé aux éléments de l’ex-RSP de déposer les armes et de se mettre à la disposition de l’état-major général des armées.
 
« Suite à cet appel, beaucoup d’éléments avaient commencé à partir. D’autres avaient pris des positions défensives. Alors ceux-là, je pense qu’ils étaient toujours en position de défense de la caserne lorsque le bombardement a eu lieu. Vu l’intensité du bombardement, cela m’étonnerait qu’il n’y ait pas de pertes en vies humaines. D’autant plus qu’à l’intérieur de la caserne, il y avait des familles qui logeaient. Mais je n’ai aucune idée du bilan. Avec un peu de chance on aura un bilan moins lourd qu’on ne le pense », explique M. Diendéré à RFI.
 
Source: RFI
 

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