Sébou Adou, le président du Mouvement pour l’Epanouissement de l’Etudiant Togolais (MEET), ainsi que d’autres étudiants dudit Mouvement ont été brièvement interpellés mardi, peu avant une Assemblée générale prévue à l’entrée nord du Campus de Lomé.
Le MEET avait appelé lundi à une Assemblée générale mardi pour « contraindre » le gouvernement à « négocier » avec les étudiants, suite à la fermeture « temporaire » des Universités de Lomé et de Kara.
Dans un communiqué transmis à l’Agence Savoir News, le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR, deuxième force politique de l’opposition) a exprimé sa « vive indignation de la manière brutale dont les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation de plusieurs étudiants parmi lesquels Adou Sébou, lors d’une Assemblée Générale d’information organisée ce mardi ».
Le parti de Me Dodji Apévon, « déplore que le gouvernement ait choisi de réprimer l’Assemblée Générale des étudiants au lieu de rechercher par le dialogue des solutions appropriées à leurs revendications légitimes ».
Ce parti « prend acte de ce que les étudiants sont libérés et espère qu’à l’avenir, le pouvoir ne cherchera plus à opprimer les étudiants dans l’exercice de leur droit de se rassembler librement’.
Rappelons que les Universités de Lomé et Kara (nord) sont « temporairement » fermées depuis le 8 décembre par le gouvernement, suite aux manifestations d’étudiants protestant contre le nouveau régime des bourses et aides. Selon ce nouveau texte, les aides ne seront plus attribuées à tous les étudiants.
Dans un communiqué publié le 12 décembre dernier, le gouvernement « attend de la part des étudiants, une réaction rapide et des propositions concrètes afin que s’engagent de nouvelles discussions touchant à la clarification des points du décret qu’ils contesteraient encore, et un engagement ferme à reprendre les cours dans le respect des lois et règlements en vigueur dans les universités ».
Edem Etonam EKUE
source : savoirnews.net