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Le directeur du Centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio, le colonel ADOM Kpaou est-il en train de militariser ce centre de référence du Togo ? En effet, depuis qu’il est nommé à la tête de ce centre, il s’est entouré d’un personnel pour la plupart des militaires. A force de s’entourer de militaires, le colonel a fini par confondre le CHU à un camp militaire. C’est ainsi qu’à la suite de la disparition le 26 août 2014 d’un moniteur d’anesthésie du bloc universitaire, le directeur a fait débarquer dans l’enceinte du CHU des gendarmes du Service de renseignement et d’investigation (SRI) qui sont venus arrêter cinq agents du bloc opératoire du CHU SO dont trois techniciens supérieurs d’anesthésie et deux instrumentalistes dont le surveillant. Ces agents ont été gardés dans les locaux de la SRI dans la nuit du 26 au 27 août avant d’être libérés plus tard non sans avoir vu leur domicile perquisitionnés.
 
Outré par ce comportement le personnel qui observait ce matin un sit-in pacifique devant la direction de l’hôpital, a eu la désagréable surprise de voir le débarquement de deux fourgonnettes de la gendarmerie. La montée de la tension les a finalement fait rebrousser chemin.
 
Le secrétaire général du Syndicat national des praticiens hospitalier du Togo (SYNPHOT), Dr Atchi Walla voit le message qu’on veut leur adresser à travers ces descentes des forces de sécurité sur leurs lieux de travail. « Je pense qu’on veut nous faire savoir que désormais c’est à la gendarmerie que devrons nous répondre de nos actes, si désormais nous avons des manquements. Nous ne pouvons pas accepter que sur nos lieux de travail, nous soyons interpellés de cette façon et que nous soyons gardés à vue à l’heure même où des suspects et des pistes ont été donnés ».
 
Vue la dégradation des relations entre le personnel et la direction, dans une déclaration adressée à la direction, le personnel se déclare avec « amertume » qu’il ne peut plus collaborer avec le directeur et son staff administratif et lui demande pour que la sérénité et la confiance reviennent de bien démissionner.
 
Cette demande sera transmise au Premier ministre qui assure les charges du ministère de la santé.
Notons que selon les dires de la section locale du SYNPHOT, les personnes interpellées sont « traumatisées et devenues muettes pour certains »
 
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lomévi (www.togoactualite.com)
 

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