C’est le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Octave Nicoué Broohm qui a annoncé la bonne nouvelle. Les bourses et les allocations de secours octroyés aux étudiants vont augmenter de 15 à 20%, a laissé entendre le ministre chargé d’éteindre les foyers de revendication sur les campus universitaires.
Selon cette « annonce papa noël », qui ressemble bien à la tactique Faure Gnassingbé, les allocations passent de 120.000 à 144. 000 F par an pour le niveau Licence et de 300.000 à 348.000 Niveau master, le montant est de 540.000 à 600.000 pour le niveau doctorat.
Le gouvernement ne cesse d’avancer des chiffres mirobolants pour bluffer les togolais qu’il fait le maximum pour le monde universitaire. Et pourtant les carences parlent d’elles mêmes.
Faure Gnassingbé et compagnie soutiennent avoir assisté près de 84% des étudiants des universités de Kara et de Lomé pour un budget de 6 milliards et demi de FCFA. Si tous ces efforts sont consentis pourquoi les étudiants sont obligés de revendiquer à chaque fois ce qui leur revient de droit ? Revendications que le gouvernement lui-même qualifie de légitimes.
A l’analyse, le régime Faure Gnassingbé a les moyens de satisfaire les doléances des différentes couches en ébullition contrairement aux incantations de son équipe qui n’a cessé de soutenir que les ressources de l’état ne peuvent suffire pour satisfaire les différentes revendications.
Tout porte à croire que dans la perspective des élections, le fils du père dispose subitement des ressources pour satisfaire tout le monde.
Après les étudiants, peut être que le corps médical sera satisfait ne serait-ce que pour un temps.
Ces gestes sont bien connus sous les Gnassingbé à la veille des échéances pour disparaître aussi subitement qu’ils sont apparus une fois le holdup perpétré.
Faure « le papa noël », n’a jamais été une version sincère.
Fabbi Kouassi