Décidément le mensonge ne dérange plus personnes au Togo. Le vol des deniers publics aussi est devenu la chose la mieux partagée dans notre pays.
Alors que le pouvoir de Faure Gnassingbé dit avoir fait des réformes économiques son cheval de bataille, l’on se rend compte, au jour le jour qu’il s’agit bien de la poudre aux jeux. Le gaspillage et le vol des ressources de l’Etat sont plus que jamais érigés en mode de gouvernance de nos dirigeants.
Que les togolais se souviennent du fameux et alléchant projet de construction de 1500 kilomètres de pistes rurales sur l’ensemble des 30 préfectures que comptait le Togo en 2009.
L’initiative était vendue en des termes dithyrambiques par le ministre de la coopération, du développement et de l’aménagement du territoire de l’époque.
Gilbert Bawara avait soutenu qu’en un an, chaque préfecture allait avoir au moins 50 km de piste rurale et ce dans le but de désenclaver les différentes localités du pays et de faciliter le transport des produits agricoles. Le projet a d’ailleurs servi pour beaucoup dans le bilan que Faure Gnassingbé a dressé en 2010 pour sa campagne électorale.
Tous les togolais à l’époque s’en étaient vraiment réjouis, sans doute conscients que la route du développement passe nécessairement par le développement de la route.
Au moment de vanter ce projet aux yeux des togolais, le ministre Bawara faisait exprès de ne jamais communiquer, à la place public, son coût. Il se contentait d’affirmer que le projet allait être reconduit tous les ans de sorte à doter notre pays d’infrastructures routières adéquates, naturellement pour lui assurer un développement harmonieux.
Et bien que les togolais retiennent leur souffle. Il s’agissait bien de 18 milliards de francs cfa débloqués cash par le trésor public pour la mise en œuvre de ce projet idéal pour nos préfectures.
Mais à l’heure du bilan, c’est bien la catastrophe. A peine 30% des travaux prévus ont été exécutés alors que les fonds alloués se sont purement et simplement évaporés du trésor public.
Qu’a-t-on fait de cet argent ?
L’on devrait en réalité s’étonner de ce qu’après l’élection présidentielle de mars 2010, personne n’a encore entendu parler de ce fameux projet et ce jusqu’à ce jour.
En réalité, c’était plutôt le chao, une bande bien organisée a trouvé le moyen de se partager cette manne financière sans doute pour se construire des villas huppées et climatisées de partout.
C’était donc l’une des raisons qui avaient poussé le Chef de l’Etat, lors de son discours à la veille de la fête de l’indépendance du Togo, à soutenir en 2012 qu’il était inconcevable qu’une minorité s’accapare des richesses de l’Etat alors que la grande majorité des togolais vivent dans la précarité la plus absolue.
Mais que fait-il concrètement pour arrêter cette hémorragie ? Dans quel camp lui-même se retrouve dès lors qu’il se contente de dénoncer sans pour autant agir pour mettre fin à toutes ces pratiques mafieuses qui ressemblent de près à des actes de gangstérisme d’Etat ?
Quelle est cette méthode curieuse de gouverner où, tambours battants, on miroitte des projets flamboyants au peuple, pour ensuite ne faire aucun compte à la fin ?
Pendant combien de temps le pouvoir en place a-t-il encore besoin de voler et de dilapider les ressources de l’Etat avant de commencer à instaurer une orthodoxie dans la gestion du bien public ?
Il appartient aux togolais de se rendre compte du caractère léger de leurs gouvernants pour leur réclamer des comptes sur chacun des projets illusoires qu’ils brandissent à ce peuple pour l’endormir et mieux lui voler ses biens.
source : togoinfos
Alors que le pouvoir de Faure Gnassingbé dit avoir fait des réformes économiques son cheval de bataille, l’on se rend compte, au jour le jour qu’il s’agit bien de la poudre aux jeux. Le gaspillage et le vol des ressources de l’Etat sont plus que jamais érigés en mode de gouvernance de nos dirigeants.
Que les togolais se souviennent du fameux et alléchant projet de construction de 1500 kilomètres de pistes rurales sur l’ensemble des 30 préfectures que comptait le Togo en 2009.
L’initiative était vendue en des termes dithyrambiques par le ministre de la coopération, du développement et de l’aménagement du territoire de l’époque.
Gilbert Bawara avait soutenu qu’en un an, chaque préfecture allait avoir au moins 50 km de piste rurale et ce dans le but de désenclaver les différentes localités du pays et de faciliter le transport des produits agricoles. Le projet a d’ailleurs servi pour beaucoup dans le bilan que Faure Gnassingbé a dressé en 2010 pour sa campagne électorale.
Tous les togolais à l’époque s’en étaient vraiment réjouis, sans doute conscients que la route du développement passe nécessairement par le développement de la route.
Au moment de vanter ce projet aux yeux des togolais, le ministre Bawara faisait exprès de ne jamais communiquer, à la place public, son coût. Il se contentait d’affirmer que le projet allait être reconduit tous les ans de sorte à doter notre pays d’infrastructures routières adéquates, naturellement pour lui assurer un développement harmonieux.
Et bien que les togolais retiennent leur souffle. Il s’agissait bien de 18 milliards de francs cfa débloqués cash par le trésor public pour la mise en œuvre de ce projet idéal pour nos préfectures.
Mais à l’heure du bilan, c’est bien la catastrophe. A peine 30% des travaux prévus ont été exécutés alors que les fonds alloués se sont purement et simplement évaporés du trésor public.
Qu’a-t-on fait de cet argent ?
L’on devrait en réalité s’étonner de ce qu’après l’élection présidentielle de mars 2010, personne n’a encore entendu parler de ce fameux projet et ce jusqu’à ce jour.
En réalité, c’était plutôt le chao, une bande bien organisée a trouvé le moyen de se partager cette manne financière sans doute pour se construire des villas huppées et climatisées de partout.
C’était donc l’une des raisons qui avaient poussé le Chef de l’Etat, lors de son discours à la veille de la fête de l’indépendance du Togo, à soutenir en 2012 qu’il était inconcevable qu’une minorité s’accapare des richesses de l’Etat alors que la grande majorité des togolais vivent dans la précarité la plus absolue.
Mais que fait-il concrètement pour arrêter cette hémorragie ? Dans quel camp lui-même se retrouve dès lors qu’il se contente de dénoncer sans pour autant agir pour mettre fin à toutes ces pratiques mafieuses qui ressemblent de près à des actes de gangstérisme d’Etat ?
Quelle est cette méthode curieuse de gouverner où, tambours battants, on miroitte des projets flamboyants au peuple, pour ensuite ne faire aucun compte à la fin ?
Pendant combien de temps le pouvoir en place a-t-il encore besoin de voler et de dilapider les ressources de l’Etat avant de commencer à instaurer une orthodoxie dans la gestion du bien public ?
Il appartient aux togolais de se rendre compte du caractère léger de leurs gouvernants pour leur réclamer des comptes sur chacun des projets illusoires qu’ils brandissent à ce peuple pour l’endormir et mieux lui voler ses biens.
source : togoinfos