Dans une interview accordée à RFI, à l’occasion de sa présence en Europe pour le 6e sommet Union Européenne-Union Africaine, le président ivoirien Alassane Ouattara, a passé au peigne fin plusieurs sujets d’actualité, en l’occurrence, sa candidature pour la présentielle de 2025 et le projet de loi instaurant la limite d’âge aux candidats.

Retrait de Takuba et enregistrement incendiaire sur le Mali, sont des sujets de la politique extérieure qui ont eu droit à l’intervention du chef d’Etat Ivorien. Sur la politique interne de son pays, Alassane Ouattara s’est prononcé sur les prochaines échéances électorales de la Côte d’Ivoire.

Interrogé par RFI sur sa candidature ou non à la présidentielle ivoirienne en 2025, Alassane Ouattara réplique : « Je ne suis pas à la recherche d’un job à 80 ans. Je souhaite que les Ivoiriens choisissent en 2025 quelqu’un de plus jeune que moi et mes prédécesseurs ».

Le patron du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), s’est également prononcé sur l’hostilité de Laurent Gbagbo à un projet de loi instaurant une limite d’âge aux candidats à la présidentielle. « Laurent Gbagbo, ce n’est pas la République », a-t-il répondu.

Modification des critères d’éligibilités

Le scrutin présidentiel de 2020 en Côte d’Ivoire, est le premier à avoir lieu sous la Constitution ivoirienne de 2016 adoptée par référendum quatre ans plus tôt. Celle ci modifie notamment plusieurs des critères d’éligibilité du président : la limite d’âge pour se présenter, auparavant fixée à 75 ans, disparaît, tandis que l’âge minimum est abaissé à 35 ans (art. 55).

Là où l’ancienne constitution imposait qu’un candidat soit « exclusivement de nationalité ivoirienne, nés de père et de mère eux mêmes ivoiriens d’origine », la nouvelle constitution remplace cette condition par « nés de père ou de mère ».

Avec Beninwebtv

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