Par gapola.net

Engagée à faire la lumière sur les deux présumés braqueurs abattus, le 28 juillet 2019, à Kanyi Kopé, par le Groupe d’Intervention de la Police Nationale (GIPN), la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), après auditions et enquêtes, a dans un rapport donné son avis et recommandé l’ouverture d’une enquête judiciaire.

Dans le souci d’établir la vérité sur la mort de Amouzou Koffi, alias « Cimetière » et de Mlatawo Dékpo, tous deux abattus par le GIPN, qui dans un communiqué, note les avoir surpris dans une opération de braquage, la CNDH qui s’est autosaisie de l’affaire a donc rendu public un rapport qui fait état de la situation.
Se basant sur de nombreux témoignages, le groupe de travail de la CNDH, après auditions et interrogations confirme que les Sieurs Amouzou Koffi et Mlatawo Dékpo, ont réellement été enlevés de leur domicile par des hommes en uniformes.

Mais en ce qui concerne la circonstance de la mort de ces présumés braqueurs, la CNDH note ne pas être arrivée, à décrire les circonstances exactes de leurs exécutions.

Elle n’est non plus parvenue à établir les faits selon lesquels, se sont réellement les éléments du GIPN, qui se sont rendus au domicile de Amouzou Koffi alias « Cimetière ».

Toutefois, la Commission écarte l’hypothèse selon laquelle, les braqueurs auraient été tués ailleurs et leur corps déposés aux dits lieux, comme l’a susurré certains.

A la question de savoir si les présumés étaient des braqueurs, la Commission de noter après recoupements, qu’Amouzou Koffi alias « Cimetière » a des antécédents judiciaires, ce qui n’est pas le cas Mlatawo Dékpo.

Des propositions

En effet, pour situer les responsabilités et établir la vérité, la CNDH recommande donc au Garde des sceaux, «l’ouverture d’une enquête judiciaire pour faire toute la lumière sur les zones d’ombre ».

Elle recommande tout de même au Ministre de la sécurité et de la protection civile de garantir la sécurité de tous les parents et témoins qui sont intervenus dans le cadre de cette enquête.

source : Thierry AFFANOUKOE / gapola.net

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here