© togoactualite – Un préavis de grève de 24 heures vient d’être déposé sur la table du Premier ministre. Le mercredi 23 Novembre prochain, les fonctionnaires togolais devraient observer ce mot d’ordre. Il émane de la Synergie des travailleurs du Togo (STT). La raison de ce débrayage s’il est consommé est l’incarcération du porte-parole région des Savanes de cette centrale syndicale, M. Frédéric Sanwogou.
Le responsable régional de la Synergie a été arrêté et condamné pour une affaire de prêt bancaire. Mais pour Coordination de la Synergie, il ne s’agit bien plus d’une détention arbitraire car selon la Coordinatrice de la STT Mme Nadou Lawson « Nous avons fait toutes les démarches administratives pour qu’on le libère sans succès. Il est victime d’une injustice notoire » déclare la Coordinatrice qui accuse les deux juges en charge du dossier de manquement déontologique.
« De guerre lasse, nous ne pouvons utiliser que la seule arme syndicale qui nous est laissée reste », souligne la Centrale syndicale qui exige des juges Yagninim Sadate et Djimah Amidou la « relaxe pur et simple de leur camarade Sanwogou, les frais occasionnés par ce dossier soit restitués en intégralité et que les dommages et intérêts soient versés à notre camarade pour détention arbitraire et atteinte à sa liberté physique et morale, la jouissance de ces droits professionnels qui pourraient être entravés par sa détention » clame la STT qui ne réclame que la libération du syndicaliste.
La question qui se pose est de savoir si le gouvernement va céder dans une affaire qui n’a rien à voir avec l’engagement syndical de Sanwogou.
lomévi (www.togoactualite.com)