cst_conf3_27aout2014


Le Collectif « Sauvons le Togo » (CST) et la Coalition Arc-en-ciel ont dénoncé mercredi au cours d’une conférence de presse conjointe à Lomé l’immixtion « intempestive » et « inacceptable » de Gilbert Bawara, ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales, dans les activités de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) composée en 2013.
 
Le CST et la coalition pointent du doigt l’externalisation de la gestion du personnel de la CENI en l’absence d’un plan de validation proposé par l’institution concernée, la signature par le gouvernement, « à l’insu de la CENI », de contrats de gré à gré, de prestation de services, de vente de kits avec la société ZETES.
 
« Ces manoeuvres du ministre Bawara enlèvent toute indépendance à la CENI et augurent de l’étendue de la fraude électorale en préparation pour 2015 », relève la déclaration liminaire de circonstance.
 
Pour Me Zeus Ajavon, coordonnateur du CST, il n’est pas question qu’elle continue de travailler et de signer des contrats de prestations de services pour mettre la nouvelle institution organisatrice des élections prochaines devant le fait accompli.
 
Pour ce faire, les deux (2) regroupements exigent du gouvernement l’arrêt des « dérives » du ministre Bawara et la nécessité de suspendre toutes les activités en cours à la commission électorale actuelle afin qu’une nouvelle institution d’organisation des élections soit mise en place « dans les plus brefs délais ».
 
La composition de la nouvelle commission électorale doit prendre en compte les accords de Ouagadougou qui ont préconisé, selon l’opposition, une CENI paritaire à raison de 5 membres pour la majorité parlementaire, 5 pour l’opposition parlementaire, 3 pour les partis politiques extraparlementaires dont 2 cooptés par l’opposition et 1 par le parti au pouvoir, 3 membres de la société civile et 1 membre de l’administration.
 
Récemment, Jean-Pierre Fabre a adressé au président de la République, Faure Gnassingbé, un courrier dans lequel il lui demandait d’intervenir pour mettre fin aux activités de l’actuelle commission.
 
Telli K.
 

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