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De mai à fin juin dernier, 1.158 cas d’accidents ont été enregistrés avec 74 décès et 219 blessés, selon les statistiques du ministère de la sécurité.

 

Durant la même période (de janvier à fin avril), 3.608 cas d’accidents avaient été enregistrés avec 316 morts et 4.059 blessés. De ce tableau, on est passé dans un mois : de 219 à 24 morts, de 902 à 391 cas d’accidents et de 1.015 à 73 blessés. Résultats très encourageants, après les récentes mesures prises par le gouvernement suite à l’accident survenu en avril dernier à hauteur de Talo — à l’entrée sud de la ville d’Atakpamé — faisant 48 morts et 14 blessés graves.

 

Les ministres de la sécurité Yark Damehame et des transports Ninsao Gnofam étaient face aux transports ce vendredi, afin de leur présenter ces statistiques. La rencontre s’est déroulée au cabinet du ministre de la sécurité.

 

« Nous avons constaté une nette amélioration sur la sécurité routière. Il y a un effort collectif qui a été fait de tous les côtés. Partant de cette réunion, nous nous sommes dits qu’il faut chercher encore à aller loin pour des résultats encore meilleurs », a souligné le Colonel Yark Damehame.

 

Pour le ministre des transports, « l’attention doit être permanente. Nous devons continuer à respecter les mesures prises par le gouvernement. L’effort qui est en train d’être fait, doit se poursuivre ».

 

Le gouvernement s’est résolument engagé à réduire les accidents sur les routes. Outre le nouveau code de la route, plusieurs mesures ont été prises notamment le port de casque (pour les motocyclistes), l’utilisation de la ceinture de sécurité (dans les voitures), l’interdiction de téléphoner au volant.

 

Il est également interdit aux véhicules poids lourds, aux semi-remorques et aux autocars de plus de 15 places de circuler de 18H à 5H.

 

Selon des spécialistes, trois principaux facteurs sont souvent à l’origine des accidents enregistrés ces dernières années : les facteurs environnementaux (état des routes, infrastructures routières et les aléas climatiques), les facteurs humains (non respect du code de la route, conduite en état d’ ébriété, excès de vitesse, défaut de port de ceinture de sécurité, usage de téléphone portable au volant, défaut de port de casque, conduite sans ou avec permis non approprié) et les facteurs techniques (état de vétusté des véhicules en circulation, visite technique non à jour, défaillance du système de freinage etc…).

 

On note également certaines causes apparentes : non maîtrise du volant ou du guidon, refus de priorité à droite, dépassement dangereux et la circulation à gauche (pour les deux roues). FIN

 

Edem Etonam EKUE

 

Savoir News

 

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