Brigitte-Adjamagbo-johnson_05sep2015


Le sixième congrès statutaire de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), parti membre du Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015), a été officiellement ouvert ce samedi à la Maison de la santé à Lomé par la secrétaire générale par intérim du parti, Brigitte Kafui Adjamagbo Jonhson, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
 
C’est en présence de Pr Léopold Gnininvi, premier secrétaire général de cette formation politique, de Jean-Pierre Fabre, président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), de Dr Georges William Kouessan du Parti Santé du peuple. Y ont été aussi représentés, le Pacte socialiste pour le renouveau (PSR), l’Union des démocrates socialistes du Togo (UDS-Togo).
 
Ce congrès, pour les responsables de la CDPA, revêt une importance et une signification particulière dans la mesure où il se tient aux lendemains de l’élection présidentielle du 25 avril 2015, remportée selon les chiffres officiels par Faure Gnassingbé, candidat du parti au pouvoir, résultats que le CAP 2015 dont la CDPA est membre conteste jusqu’à aujourd’hui.
 
« Pour la CDPA, si l’alternance ne fut pas au rendez-vous, c’est pour deux raisons au mois : le régime était prêt à tout pour conserver le pouvoir ; mais l’opposition lui a facilité la tâche, parce que divisée et c’est dommage. Fallait-il vraiment défendre les réformes constitutionnelles et institutionnelles au point d’appeler le peuple au boycott d’une élection cruciale et certainement décisive pour l’alternance ? », a indiqué la secrétaire générale par intérim de la CDPA.
 
Pour le leader de l’ANC, Jean-Pierre Fabre, le thème : « repenser la lutte pour mieux relever les défis » autour duquel les travaux de ces assises vont se dérouler, invite à répondre à un certain nombre de questionnements : «comment démanteler l’arsenal des moyens de fraudes électorales qui participent des coups de forces répétés ? Comment faire accepter par le pouvoir et le système RPT/UNIR que la démocratie, l’Etat de droit et la bonne gouvernance doivent se construire et prospérer avec un cadre électoral sain, garantissant l’alternance politique par des élections équitables et transparentes ? ».
 
Et pour toute réponse, M. Fabre trouve que « cela impose à l’ensemble de la classe politique de persuader, d’apaiser et de rassurer, d’offrir aux uns et aux autres, les garanties nécessaires, de créer et d’entretenir des conditions de sécurité pour tous. La réconciliation nationale, le développement et le progrès social de note pays sont à ce prix ».
 
Au-delà de l’adoption de nouveaux textes dont le parti en question va se doter et de la désignation des personnes qui vont relever les nouveaux défis que les conclusions vont donner, les délégués de la CDPA vont répondre à quelques questions : « malgré la kyrielle d’élections présidentielles organisées dans notre pays, le pouvoir d’Etat a-t-il jamais été mis en jeu ? Si non, qui le détient ? Que faire pour le restituer au peuple ? ».
 
Des ébauches de réponse semblent déjà pointer du nez. Selon Brigitte Kafui Adjamagbo Jonhson, « il devient impérieux que les formations politiques qui se reconnaissent des affinités, resserrent les rangs et définissent des bases solides de collaboration ainsi que des stratégies susceptibles de leur permettre de venir à bout du régime dictatorial ».
 
Prennent part à ces assises, des centaines de délégués venus de toutes les préfectures du Togo et de la section française de la CDPA.
 
Telli K.
 
source : afreepress
 

 

 

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here