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La commercialisation de médicaments contrefaits est devenue un véritable problème publique au Togo.
Le Groupement togolais d’Intervention de la Police Nationale (GIPN) a saisi et présenté au public plus de 22 tonnes de produits pharmaceutiques contrefaits.
 
Composés de Paracétamol, Dramadol, Ibucap…, ces produits, en provenance du Nigeria, sont arrivés à Lomé par des semi-remorques appelées communément « Aki ».
 
Estimés à de centaines de millions de fcfa, les médicaments, une fois à Lomé, devraient être acheminés vers certains pays de la sous-région et de l’Afrique centrale. Une partie étant destinée au marché national.
 
Au Togo, la police nationale traque les commerçants des médicaments contrefaits à cause du danger qu’ils représentent pour le bien-être des populations. « Les forces de sécurité sont déterminées à lutter contre les auteurs de ces crimes », a expliqué le commissaire de Police, Gbidimi Komlan commandant du GIPN.
 
« En raison de l’ingéniosité des trafiquants et de la capacité des contrefacteurs à réaliser des copies quasiment identiques à l’original, il faut du temps pour bien identifier les vrais du faux », confie un agent du GIPN.
 
Au Togo, les populations ont de plus en plus recours aux médicaments de rue, faute de moyens financiers pour s’offrir des produits en pharmacie.
 
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 30% des médicaments circulant dans des pays africains seraient faux. Cela s’explique, selon l’organisme sanitaire, à la fois, par la faiblesse des systèmes de santé de ses pays et le niveau de vie des populations restreignant la possibilité pour tous d’obtenir des produits en pharmacie.
 
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source : Afrique Actualité
 

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