cst2013avril


Le Collectif « Sauvons le Togo » a dans le cadre de la commémoration de son premier anniversaire de création organisé ce jeudi, une marche de protestation dans les rues de Lomé suivie d’un meeting d’information au stade Oscar Anthony de Bégnigloato (Lomé) en présence des responsables des partis politiques et associations représentés en son sein.

Ils étaient plusieurs milliers de militants et sympathisants du CST à prendre d’assaut les rues de Lomé pour célébrer le premier anniversaire de ce regroupement très impliqué dans la lutte politique au Togo. « C’est pour célébrer notre premier anniversaire par la mobilisation des populations qui veulent réellement sauver le Togo que nous sommes aujourd’hui dans les rues. Nous voulons aussi à travers cette manifestation, demander la mise en liberté de tous ceux qui sont arrêtés arbitrairement et gardés à la gendarmerie et aux autres endroits dans le cadre de cette affaire d’incendie des deux grands marchés du Togo », a confié à l’Agence Afreepress, Me Zeus Ajavon, coordonnateur des activités du CST.

Le CST, a insisté son coordinateur, a « absolument pour mission de sauver le Togo », afin, précise-t-il, que « les biens publics profitent au peuple togolais ». « Le Chef de l’État a lui-même reconnu que c’est une minorité qui s’est accaparée des biens du pays et comme il n’est pas en mesure de les faire arrêter et de les traduire en justice, il doit quitter le pouvoir sans d’autres mesures », a enfoncé l’avocat visiblement satisfait de l’affluence du jour.

« Nous avons traversé des difficultés qui sont terribles et celles qui hantent les esprits aujourd’hui est l’incendie des marchés du Togo, un drame que le pouvoir nous attribue la responsabilité. Mohamed Loum a tiré la sonnette d’alarme et le dossier est devenu vide depuis lors », a asséné Me Jil-Bénoît Afangbédji qui plaide pour la « libération immédiate et sans condition des détenus après la vacuité du dossier ».

L’ensemble des intervenants, Jean-Pierre Fabre en tête a, une fois de plus loué les vertus du dialogue et lancé un appel aux discussions avant l’organisation des élections afin, disent-ils, « d’obtenir de bonnes conditions de participation à ces échéances, et surtout d’éviter les troubles après les élections ». « Il est plus que jamais indispensable qu’on aille au dialogue avant les élections », a lancé Jean-Pierre Fabre.

Bernard A.

afreepress

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