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Les militants, sympathisants et premiers responsables du Collectif Sauvons le Togo (CST) se sont donné rendez-vous ce mercredi dans la matinée au quartier Bè à Lomé pour une démonstration de force dans les rues de la capitale togolaise. Cette marche entre dans le cadre de la célébration du 1er anniversaire de la création de ce collectif regroupant des partis politiques et associations de la société civile. Mis en place le 4 avril 2012, ce regroupement à caractère politique compte lutter pour l’obtention de « meilleures conditions d’organisation » des prochaines élections législatives et locales au Togo et se battre pour l’« instauration d’un État de droit » dans le pays.
Débutée à partir de 10 heures 40 minutes au quartier Bè, c’est au rythme de chants et danses du terroir que la foule conduite par Jean-Pierre Fabre, Zeus Ajavon, Agbéyomé Kodjo, Jil-Bénoît Afangbédji, Raphael Kpandé-Adzaré, Aimé Gogué et autres, se dirige actuellement vers son point de chute qui est le stade Oscar Anthony de Béniglato où un meeting de sensibilisation est prévu.


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« Aujourd’hui nous célébrons l’anniversaire de notre regroupement et nous marchons aussi pour la libération de toutes les personnes membres du Collectif Sauvons le Togo qui ont été arbitrairement interpellées et détenues dans la macabre affaire de l’incendie des marchés de Lomé et de Kara », a indiqué à la presse, Me Raphael Kpandé-Adzaré. De son côté, Éric Dupuy, chargé à la communication au sein de l’Alliance nationale de changement (ANC) a décliné les principaux objectifs qui sous-tendent une telle démonstration de force. « Nous dénonçons les violations répétées des Droits de l’Homme, des lois de la République ainsi que de la Constitution », a-t-il fait savoir.
Le CST est un collectif proche de l’opposition qui regroupe en son sein, plusieurs partis politiques et associations de la société civile. Une trentaine de ses responsables et membres ont été interpellés en janvier dernier dans le cadre de l’affaire des incendies des marchés de Lomé et Kara. De son côté, le CST n’a de cesse de dénoncer une « volonté du pouvoir de décapiter l’opposition ».
Olivier A.

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