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18 personnes sont mortes et 40 autres blessées dans un accident de circulation tôt ce dimanche à Tamdè, juste à la sortie nord de Défalé, localité située à environ 460 km au nord de Lomé.

 

L’accident est survenu quand un bus de transport en commun – immatriculé au Mali – en provenance de Lomé est entré en collusion avec un camion – immatriculé au Togo – transportant des bœufs.

 

Plusieurs corps sans vie de certains passagers étaient exposés à même le sol, selon des images de la télévision nationale.

 

« Nous avons enregistré 18 morts et 40 blessés dont plus de 25 cas graves. Sur les lieux, les villageois nous ont fait savoir qu’ils ont entendu dans un premier temps, un grand bruit sous forme d’éclatement de pneus. Et lorsque nous avons observé le camion, le pneu avant-gauche avait éclaté. On poursuit les enquêtes pour voir exactement ce qui s’est passé », a déclaré devant la caméra de la télévision nationale, le capitaine Kpatcha Atoulelou.

 

En Afrique, au moins 26 personnes meurent toutes les heures des suites d’un accident de circulation, selon le rapport publié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 14 mars dernier.

 

Au Togo, les chiffres enregistrés ces cinq dernières années, doivent nous interpeller tous, car comme le disait l’autre : +nous sommes tous coupables+.

 

De 2009 à 2013, la route a tué 3.010 personnes, selon les récentes statistiques du ministère de la sécurité.

 

Plus de 37.117 blessés ont été enregistrés pour 26.309 accidents. Le chiffre record – sur cette période – a été enregistré en 2012 où 753 personnes ont péri dans des accidents de la route et 9.589 autres blessées pour 8.155 accidents.

 

Trois principaux facteurs sont souvent à l’origine de ces accidents : les facteurs environnements (état des routes, infrastructures routières et les aléas climatiques), les facteurs humains (non respect du code de la route, conduite en état d’ ébriété, excès de vitesse, défaut de port de ceinture de sécurité, usage de téléphone portable au volant, défaut de port de casque, conduite sans ou avec permis non approprié) et les facteurs techniques (état de vétusté des véhicules en circulation, visite technique non à jour, défaillance du système de freinage etc…).

 

On note également certaines causes apparentes : non maîtrise du volant ou du guidon, refus de priorité à droite, dépassement dangereux et la circulation à gauche (pour les deux roues).

 

« Les chiffres doivent nous réveiller. Il faut vraiment un sursaut national, une prise de conscience collective. Chacun doit se dire dans son fort intérieur : +les chiffres sont alarmants et qu’il faut faire quelque chose avec ou sans la présence d’agents des forces de l’ordre+. Nous devons prendre conscience du danger de la route, du danger de l’engin », avait souligné le Colonel Yark Damehame, ministre de la sécurité et de la protection civile dans une interview accordée récemment à l’Agence Savoir News.

 

« Le facteur essentiel de ces accidents : c’est l’homme (l’usager). Si nous prenons conscience du danger sur la route, nous pouvons éviter beaucoup de choses », avait-il précisé.

 

Le gouvernement s’est résolument engagé ces derniers temps à réduire les accidents sur les routes. Outre le nouveau code de la route, plusieurs mesures ont été prises notamment le port de casque (pour les motocyclistes), l’utilisation de la ceinture de sécurité (dans les voitures), l’interdiction de l’usage du téléphone au volant et sur les motos et vélos etc…

 

Des agents chargés d’effectuer des contrôles sur les routes ont suivi récemment une formation de quelques jours, rencontre au cours de laquelle ils ont été mieux outillés sur leurs missions sur le terrain. FIN

 

Photo @ Archives

 

Junior AUREL

 

Savoir News

 

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