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La menace se précise. Sous menace depuis toujours, 11 villages constitués en collectif pour plus de 300 ménages sont depuis 2012 dans l’anxiété. Ces dernières voient au jour le jour leurs maisons être englouties par les eaux, ceci sous le regard indifférent de la Banque mondial qui aurait d’après les victimes financé l’extension du Port à conteneurs, un projet qui est l’une des sources de leur malheur et aussi du gouvernement.
 
Face à une telle situation, le Collectif des personnes victimes de l’érosion côtière était en conférence de presse hier jeudi pour dénoncer une telle situation mais aussi attirer l’attention des décideurs sur ce qu’ils vivent comme situation. Selon leur porte-parole en la personne de Tonoudo Edoh, certains villages comme Gbodjomé, Agbodrafo Agbavi et autres qui par le passé et avant même ce projet, la mer à plusieurs dizaines de mètres de leurs maisons, pour certaines construites depuis le début de l’installation de ces villages en 1948, ont vu l’envahissement par les eaux de mer prendre leurs concessions. Comme cause du désagrément qu’elles subissent, les populations affectées accusent la mauvaise gestion du dossier de l’extension de port à conteneurs, mais aussi et surtout des erreurs qu’il pourrait y avoir dans les études d’impacts qui ne seraient pas sérieusement menées, ou carrément dont les recommandations ne sont pas mis à exécution.
 
S’ils accusent la Banque mondiale, ils ne sont pas pour autant moins amers vis-à-vis des gouvernants. Ils appellent tout ce beau monde à accepter s’asseoir avec eux pour trouver une solution durable à cette érosion. Entre autres mesures envisagées, l’on évoque pêle-mêle l’installation des digues, pour empêcher l’avancée des eaux, le relogement des populations, ou carrément la fourniture de moyens afin qu’elles organisent leur départ de ces zones où elles sont en danger permanent.
 
Des dires du porte-parole du Collectif à ce jour seulement 13 familles ont pu bénéficier d’une modique assistance de 240.000 F cfa pour aller louer des chambres ailleurs.
Si tant est qu’on ne saurait parler de sécurité maritime dont le Togo abrite un grand sommet de l’Union africaine en octobre prochain, sans prendre en compte les localités environnantes de la mer, l’Etat togolais est donc convié à accompagner ces populations pour qu’elles trouvent une solution à leur malheur.
 
source : télégramme 228 (T228)
 

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