Par Yawo KLOUSSE
afriquenligne.com

Les chiffres font froid dans le dos. Quand on a pas de véritables économistes dans le gouvernement et que le peuple ne demande pas compte de la gestion de son trésor, voici comment l’Etat togolais gaspille de l’argent quand la majorité des togolais végète dans la misère et qu’on jete de l’argent par la fenêtre.

Un événement en appel un autre. Après la publication de notre article révélant la souffrance des populations d’Akato Avoemé obligées de côtiser à la CEET en vue de disposer de quelques poteaux électriques, l’économie monétariste Nadim Michel Kalif fait des révélations qui méritent d’être partagées pour mieux découvrir nos erreurs du passé et affronter l’avenir avec intelligence.

Je ne souhaite pas vous noyer dans d’interminables spéculations, mais je vous conjure à s’enquérir des cotations de l’économiste et voler au secours des populations d’Akato Avoemé qui vont payer gratuitement pour une faute qu’elles n’ont pas commise.

Voici les divers recoupements d’informations que notre journal a échangé avec Nadim
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On cherche toujours à imposer plus les pauvres et le secteur informel pour accroitre les recettes fiscales, ce qui aggrave leur pauvreté et leur misère sociale!
Or, pour augmenter les recettes fiscales , de façon indolore pour le peuple, rien de plus facile, car il suffirait de prendre 2 bonnes mesures d’assainissement :

  • 1/ confier le contrôle des douanes à une société étrangère, notamment suédoise ou norvégienne ou même allemande, laquelle échappera aux pressions des maffias intérieures au pays, ce qui,j’en suis persuadé doublerait les recettes douanières et de TVA par ricochet. C’est cet effet que nous avions connu en confiant la direction de la CEET à une filiale de gestion de EDF France, avant de rompre le contrat de gestion, pour des raisons inavouées, ce qui a valu au gouvernement togolais d’être condamner à payer 100 milliards fcfa de dommages et interets pour rupture abusive de contrat. Depuis lors, la CEET sa des difficultés à prospérer avec des arriérés de paiement envers ses créanciers …
  • 2/ lutter contre la grande corruption qui atteint 30% du PIB des pays africains, ce qui est énorme! Et si l’on arrive à abaisser ce chiffre à 10%, cela aurait pour résultat, de par son effet multiplicateur des revenus et accélérateur des investissements, de tripler les recettes fiscales, de quoi pouvoir doubler les salaires de tous les fonctionnaires et des pensions des retraités, de tripler les salaires des enseignants, de quadrupler les salaires du personnel médical et soignant, de construire des classes pour trente élèves seulement et de recruter de nouveaux enseignants pour ces classes plus nombreuses… Etc.
    Non, vrrrrrrrraiment, la mauvaise gouvernance à réduit les pays africains, pourtant très riches en ressources naturelles, à devenir des pays mendiants, dont les pouvoirs tablent sur l’assistance internationale pour soulager les souffrances populaires, alors que la minorité pilleuse dévasté le pays et vit dans un luxe outrancier faisant dire à beaucoup d’observateurs européens non avertis des vices de notre gouvernance africaine, qu’il n’y a pas de raison de nous venir en aide.
    Aussi, dois je vous faire une confidence :
    il y a une vingtaine d’années, j’avais réclamé à la direction parisienne de mon obédience maçonnique, d’abaisser le niveau de nos cotisations togolaises en proportion du PIB/tête du Togo comparé à celui de la France. Il m’a été répondu que ce n’est pas le peuple qui paie ces cotisations, mais l’élite togolaise dont le niveau de vie leur apparaît bien supérieur à celui des FF maçons français, compte tenu du faste de leur vie à Lomé. Et j’ai dû en convenir et taire ma revendication !

Voilà, à grands traits, ma contribution lointaine à ce dialogue sur la politique fiscale en nos pays africains SS. Miserere Africa.
NMK
Jugé vous en !

L’économiste enchaîne 👇👇👇
Ces remboursements de 16 milliards FCFA par an empêchent la CEET d’étendre facilement son réseau de distribution, ce qui explique ces interventions du privé.
Pauvres Togolais !
Nadim poursuit 👇👇👇
Ce sont les échéances annuelles de 16 milliards FCFA que la CEET doit payer à Contour Global chaque année durant 25 ans (soit au total 400 milliards FCFA), pour rembourser le prix de cent milliards FCFA pour l’investissement dans la centrale électrique. Or, celle ci ne travaille qu’à 20% de sa capacité de production d’électricité, ce qui nous oblige à acheter à la Côte d’Ivoire et au Nigeria pour compléter nos besoins en nous endettant encore plus.
Miserere Nobis togolais.

Nous devons conclure en reconnaissant que tant que les maffias pilleurs seront toujours aux commandes dans notre pays nous mêmes, nos enfants et mêmes nos petits fils travailleront pour payer les dettes conséquences de la mauvaise gouvernance. Je vous fais économie des autres détails.

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