La Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) a lancé mardi, les audiences publiques, à huis clos et privées consacrées à la confrontation entre les protagonistes des violences électorales et autres abus de violation des droits de l’Homme pour des raisons politiques entre 1958 et 2005 au Togo, a constaté l’agence Xinhua sur place.
 
Après les investigations, les audiences représentent l’une des phases les plus importantes du mandat de la CVJR qui a déjà enregistré 20 011 dépostions. A cet stade, il s’agit pour la Commission d’organiser durant 45 jours, des séances afin d’entendre et d’interroger les victimes, les témoins et les présumés auteurs de violences et de violations des droits de l’Homme dans le but de collecter les informations nécessaires à l’établissement de la vérité.
 
Les différents cas à examiner en audiences sont ceux qui ont fait l’objet d’investigations et dont les intervenants après échanges avec la commission ont donné leur accord pour partager leur version des faits dans le cadre d’une audience à huit clos, en privé ou en public.
 
 Ces audiences ont été lancées par le président de la CVJR, Mgr Nicodème Barrigah-Bénisssan, en présence du Premier ministre Gilbert Houngbo, des membres du gouvernement et des représentants du corps diplomatique.
 
 Le président de la CVJR a souligné que ces audiences sont une opportunité pour les familles meurtries, si elles connaissent une implication consciencieuse et responsable de tous les acteurs et de la population, de faire le deuil.
 
 « Il s’agit de donner la parole aux sans voix, d’écouter tous ceux et toutes celles qui ont exercé une parcelle du pouvoir étatique à un moment donné de notre vie commune afin d’aboutir à notre guérison commune, condition sine qua non pour la réconciliation », a expliqué Mgr Barrigah-Bénisssan
 
Il a invité les acteurs politiques, les journalistes et la population à jouer leur partition pour le succès de ces audiences, tout en insistant sur le pardon.
 
LA CVJR  a pour mission de proposer des mesures susceptibles de favoriser le pardon et la réconciliation nationale en cherchant la vérité sur les abus et les violations des droits humains à caractère politique dans le souci d’aider les victimes et les présumés auteurs à guérir de leurs traumatismes.
 
source : Xinhua

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