Le président togolais Faure Gnassingbé a proposé à ses pairs de l’Union économique et monétaire ouest- africaine (UEMOA) un mode de suivi, au niveau national, de la mise en oeuvre des réformes communautaires, à l’ouverture de la 16e session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union mercredi dans la capitale togolaise.
 
Faure Gnassingbé propose « l’institutionnalisation d’une rencontre périodique exclusivement consacrée à l’examen de la mise en oeuvre effective des réformes et des politiques communautaires dans chaque Etat membre ».
 
Le président togolais fait état de poids de plus en plus pressant de nouveaux défis qui sont liés au changement climatique, à la pandémie du VIH/Sida, à la crise énergétique et à la jeunesse en quête d’éducation de qualité et d’emploi décent.
 
« Il nous appartient de nous préparer, d’ors et déjà, à faire face à des situations de crises encore plus aiguës que celles que nous avons connues jusqu’ici en prenant des actions hardies », a-t- il indiqué.
 
Tout en justifiant la pertinence de sa proposition, le président togolais relève que depuis deux décennies les gouvernements et les peuples des différents pays de cet espace de huit pays poursuivent une « grande aventure » de l’intégration à travers le cadre institutionnel qu’offre l’Uemoa.
 
Il le désigne de « long cheminement parsemé d’embuches et d’obstacles », indiquant que l’approfondissement de ce processus d’intégration au sein de l’Union exige un « engagement permanent ».
 
A son avis, les Etats membres se doivent de préserver l’efficacité de l’Union et s’assurer que tous les mécanismes de l’appareil constitutionnel fonctionnent dans l’harmonie et la complémentarité.
 
Xinhua
 

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