Les casses des biens et les troubles hors de l’itinéraire d’une marche de contestation populaire qu’un collectif de partis d’opposition et des associations projette, mardi dans la capitale togolaise, ne seront pas dans la « dynamique » des organisateurs, a indiqué lundi soir le ministre de l’Administration territoriale Pascal Bodjona sur la télévision nationale.
 
Alors que le pays est à quelques mois des élections législatives, les missions diplomatiques et les acteurs politiques togolais notent un retard dans leur préparation.
 
Le collectif « Sauvons le Togo », regroupant des partis de l’opposition et des associations, entend faire plier le gouvernement par une mobilisation populaire.
 
Il a appelé à une marche et à un rassemblement mardi dans la capitale pour faire pression sur les autorités togolaises.
 
Le ministre de l’Administration territoriale Pascal Bodjona et celui de la Sécurité, Latta Gnama ont dû, lundi soir sur la télévision nationale, apporter des éclaircissements à la veille de cette manifestation.
 
Ils ont fait état de la liberté de manifestation et aussi de la liberté pour ceux qui n’y adhèrent pas de vaquer à leurs occupations.
 
Pour le Ministre Bodjona, « les casses des biens privés et publics ne participent en aucune manière à régler les contradictions » qui interviennent entre les acteurs politiques dans la préparation de ces législatives.
 
« Ceux qui veulent manifester manifesteront avec l’encadrement des forces de sécurité et le service d’ordre des organisateurs de la manifestation », a-t-il souligné, rassurant les autres citoyens à pouvoir vaquer librement à leurs occupations.
 
Tout récemment, l’Assemblée Nationale a adopté de nouvelles dispositions et réformes relatives à l’organisation des élections législatives et locales, annoncées pour le dernier trimestre 2012.
 
Source: xinhua
 

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