Adou Séibou, ancien président du Mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais (MEET, association d’étudiants) a-t-il rejoint les rangs de la nouvelle formation politique mise en place par Faure Gnassingbé, chef de l’Etat togolais ? C’est la question que se posent bon nombre de Togolais après des articles de presse faisant état de l’adhésion de l’ancien leader estudiantin, à l’Union pour la république (UNIR), la nouvelle formation politique de la majorité présidentielle.
 
Sur ce sujet, le nouveau bureau dirigeant du MEET élu en mars dernier hésite à se prononcer. « Nous aussi, nous l’avons appris comme vous. Mais posez la question à Adou, s’il incarne encore les idéaux de son ancien parti ou si aujourd’hui il a changé de camp. Le MEET est un parti politique mais ne veut pas des gens qui appartiennent à des partis politiques », a confié à Afreepress le nouveau président de cette association d’étudiants, Awoudi Kodjo.
 
Le MEET est un syndicat et les étudiants se retrouvent dans le MEET, poursuit-il, parce que le MEET incarne leur vision, leurs revendications. Donc, ce n’est pas une question de parti politique. « En dehors du campus, on peut mener nos activités politiques, c’est deux choses différentes. Donc, Adou peut appartenir à n’importe quel parti politique mais aujourd’hui, ce n’est pas Adou qui dirige le MEET. La solution, c’est qu’Adou n’est plus à la tête du MEET. Donc Le MEET ne regrettera pas Adou s’il y a confirmation qu’il est dans l’UNIR. », martèle-t-il.
 
Le Mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais a été l’origine de violents mouvements d’humeur qui ont secoué l’Université de Lomé entre 2010 et 2011. Des mouvements qui ont contraints le gouvernement togolais à décider la fermeture de l’Université de Lomé et de Kara, qui a plus tard rejoint le mouvement de mécontentement des étudiants.
 
afreepress.info
 

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