Au Togo, le dialogue politique entamé lundi dernier à Lomé s’est achevé ce jeudi 13 septembre après sa deuxième séance avec une série de recommandations, comme l’élection du président de la République pour deux mandats de cinq ans, pas plus. La séance s’est tenue en l’absence des principaux partis de l’opposition.
 
Du cadre électoral aux réformes constitutionnelles et institutionnelles, en passant par le découpage des circonscriptions électorales, les participants ont eu des points d’accord.
 
Gilbert Bawara, ministre de l’Administration territoriale : « Ces discussions et ces dialogues ont permis une réaffirmation et une adhésion beaucoup plus fortes, concernant la limitation du mandat présidentiel. Désormais, le mandat présidentiel est de cinq ans, renouvelable une seule fois. A partir du moment où la modification interviendra, c’est à partir de ce moment-là que cette Constitution s’appliquera, donc elle s’appliquera pour l’avenir ».
 
Autre point d’accord : la prochaine Assemblée nationale sera occupée par 83 députés, au lieu de 81 jusqu’à présent. Pour le collectif « Sauvons le Togo », ce que le gouvernement et ses amis font n’engage pas ce collectif.
 
Edem Patrick Atantsi, chargé des élections à l’Alliance nationale pour le changement et membre du collectif Sauvons le Togo : « Lorsqu’on nous dit qu’ils ont pris en compte les recommandations des missions d’observation… Quelles recommandations ? Les procédures pour compter les voix n’ont pas été prises en compte ! De quoi nous parle-t-on ? On nous dit également qu’ils acceptent désormais que le mandat de cinq ans soit accepté pour le président de la République, il est rééligible une seule fois. Nous voulons que ça prenne effet immédiatement ! ».
 
Dans tous les cas, les parties prenantes souhaitent la poursuite du dialogue sur les autres propositions de réforme, avant la prochaine élection présidentielle, c’est-à-dire avant 2015.
 
rfi
 

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here