houngbo_500
 
Depuis mercredi soir, le « PNUDien » Gilbert Fosoun Houngbo n’est plus Premier ministre. L’Homme a démissionné, à la surprise générale, de son poste, laissant derrière lui une situation embarrassante pour Faure et les siens qui se sont toujours servis de lui comme paratonnerre. Depuis hier, les consultations se multiplient pour lui trouver un successeur. Et des noms circulent, dont celui de son ancienne « protégée », Victoire Tomegah-Dogbé, actuellement toute puissante ministre et Directrice de cabinet à la Présidence.
 
L’information circule depuis plusieurs mois et se fait de plus en plus persistante, surtout après la démission de son ex-mentor Houngbo. Si cette information s’avère, ce ne sera en tout cas qu’une demi-surprise, puisque depuis son retour à Lomé presque dans les valises du Premier ministre actuellement démissionnaire, Victoire Dogbé a connu un succès tellement extraordinaire auprès du Prince qui a réussi à l’ « arracher » à celui qui l’a ramenée au pays pour être son ministre.
 
De ministre déléguée auprès du Premier ministre, elle est passée à ce jour au poste de Directrice de cabinet à la Présidence, responsabilité qu’elle cumule avec celles de deux autres ministères rassemblés en un (celui de la Promotion de la jeunesse de l’emploi des jeunes et celui du Développement à la base). Sa côte auprès du « Fils de Nation », on le sait, n’est pas du goût de certains caciques qui n’hésiteront pas à apprécier sa nomination à la Primature du fait qu’elle libèrerait tous ses postes pour des « frères de village ».
 
Victoire Dogbé à la Primature, cela ressemblera à un ballet des « Pnudiens » à la tête du gouvernement. Mais pour quels résultats ? Si Gilbert Houngbo a échoué (et avant lui d’autres comme Edem Kodjo, Adoboli qui non seulement ont essuyé échec, mais aussi humiliation), rien n’est sûr que c’est Victoire qui réussira le coup. Pire, les conditions se dégradent au jour le jour, et le pouvoir qui ne semble d’abord prêt à aucune concession sérieuse en matière de gouvernance, ne cesse de multiplier des ratés qui font le lit à des crises sociopolitiques.
 
De toute façon, le nom de Victoire Sidémého Tomégah- Dogbé n’est que l’un des prétendants sur une liste qui doit en comporter plusieurs. Et justement parmi les pressentis, circulent des noms de certains opposants dont les partis ont participé aux travaux préparatoires pour la création du CST avant de se retirer. Seulement, dans notre pays à ce jour, le poste de Premier ministre ne représente en réalité aucun enjeu. Gilbert Houngbo l’a appris à ses dépens.
 
 
Mensah K.
 
lalternative-togo.com
 

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here